Après, plus de deux (2) mois de repos, les milliers d’étudiants de l’Université de Lomé reprennent le chemin du campus ce lundi 3 novembre. Mallette ou classeur à la main, sac au dos, les étudiants se dirigent vers leurs amphis respectifs.
Pour les nouveaux bacheliers, c’est avec appréhension que certains arrivent sur le campus. «J’ai un peu le trac, parce que je ne sais pas ce qui m’attends. Les anciens nous disent que la manière de dispenser les cours est différente de ce qu’on a connu au secondaire. Surtout avec le système LMD, j’ai très peur » affirme Bénoit, un étudiant en faculté de droit.
En ce qui concerne les anciens étudiants, les causeries vont bon train pour ceux qui se connaissent déjà.
C’est aussi l’occasion pour les revendeuses des restaurants universitaires de reprendre leurs activités. Que ce soit au restaurant universitaire « Espace » ou « au marché Gayibor », les bonnes dames sont envahies par les étudiants. « L’affluence n’est pas encore au top mais beaucoup viennent », affirme yawa, une revendeuse du pain.
Pour l’heure les cours n’ont pas encore démarré dans la quasi-totalité des facultés. Les étudiants se consacrent plus sur les formalités d’inscription.
La question de bourses des étudiants
Une tranche des allocations de secours et des bourses de l’année universitaire précédente reste encore impayée. Déjà à quelques jours de cette rentrée, le Mouvement pour l’épanouissement de l’étudiant togolais (Meet) a invité le gouvernement à le faire incessamment et menace d’engager des mouvements. Le Meet estime que la situation est la preuve que les autorités universitaires et gouvernementales ne « se soucient pas des problèmes des étudiants ».
De son côté, le Haut Conseil de Coordination des Associations et Mouvements Estudiantins (HaCAME) veut obtenir cette tranche avant le 6 novembre.
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