Togo - La première étape de la lutte que compte mener le Combat pour une alternance politique en 2015 (CAP 2015), le regroupement formé le 31 octobre dernier par huit (8) partis politiques de l’opposition qui ont pris part au conclave du Collectif Sauvons le Togo (CST) et la Coalition Arc-en-ciel, c’est de « tout faire » pour réaliser les réformes politiques.
C’est ce qu’a déclaré lundi Brigitte Adjamagbo-Johnson sur les ondes de la radio Kanal FM.
Pour la secrétaire générale de la Convention démocratique des peuples africains (CDPA), les réformes à faire seront constitutionnelles institutionnelles et électorales.
La mise en place du CAP 2015, selon elle se justifie par « la rage de vaincre et de gagner et enfin de mettre ce pays sur les rails de la démocratie, de mettre fin aux injustices et inégalités, à la pauvreté ambiante dans laquelle les populations vivent ».
Le 30 juin 2014, l’Assemblée nationale a rejeté le projet de loi de réformes à elle soumis par le gouvernement.
En début de mois d’octobre 2014, le Président de la Cour constitutionnelle, Aboudou Assouma avait déclaré que la page des réformes est tournée à la suite du rejet par l’Assemblée du projet de loi de réformes.