Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Sport
Article



 Titrologie



Le Télégramme du Togo N° 010 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Sport

Dernier fait d’arme d’un président sortant de la FTF aux abois : Gabriel Améyi invalide l’élection d’Agbéko Afannou à la tête de la Ligue Maritime Est
Publié le mardi 4 novembre 2014  |  Le Télégramme du Togo


© Autre presse par DR
AMEYI Komla Kuma Mawulawo président de la Fédération togolaise de football (FTF)


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Togo - Cette décision restera gravée dans les mémoires comme l’un des derniers faits d’arme de Gabriel Améyi, à la tête de la FTF pour son premier mandat qui expire, en principe aujourd’hui. Il s’agit bien sûr de l’invalidation sans fondement aucun de l’élection d’Agbéko Afannou à la tête de la Ligue de football Maritime Est le 04 octobre dernier.


Bien que le procès verbal du congrès extraordinaire électif, signé par un de ses représentant en la personne de Togbui Azanléko Assou Kpalikpatcho III, le procès verbal de constat du déroulement du congrès rédigé par l’huissier Me Yves Lossouvi, commis par le président sortant et candidat malheureux du vote, Amavi Dogbé, et même la clarification apportée par l’heureux élu, Agbéko Afannou attestent de la régularité du scrutin, c’est à la surprise générale que le président sortant de la FTF, en quête de voix et avide de s’assurer des voix en plaçant ses hommes à la tête des Ligues, prendra sur lui de rejeter purement et simplement les résultats du Congrès et surtout l’élection du bureau exécutif.

Et tout ceci, au motif selon lequel, la suspension de droit de vote liée à l’appartenance du président élu au bureau de l’USM dont le droit de participation au futur congrès de la FTF, est suspendu en vertu de l’article 15.4 des statuts de la FTF, n’a été levée avant son élection. Dans le courrier de Gabriel Améyi notifiant cette invalidation du vote du 04 octobre dernier, il évoque également le cas de Kodjo Missihoun dont l’élection dans les mêmes conditions au sein de ce bureau entacherait les résultats du Congrès d’une grave irrégularité. Et pour se justifier, le président sortant de la FTF force les choses en faisant appel aux dispositions de l’article 14.1-h des statuts de la FTF, qui d’après lui prévoient comme obligation à la charge de ses membres : « n’entretenir aucune relation de nature sportive avec des entités non reconnues ou avec les membres qui ont été suspendus ou exclus de la FTF ».

La question est de savoir où était le président sortant de cette Ligue Maritime Est dont Gabriel Améyi est devenu subitement le parrain, et malheureux candidat à sa propre succession, quand le Congrès se mettait d’accord sur la liste d’Agbéko Afannou ? Comment comprendre qu’un candidat qui ait reconnu sa défaite et félicité séance tenante son adversaire pour sa victoire puisse revenir subitement sur sa décision deux jours plus tard pour dire saisir la FTF sur des points qui, même si jamais ils ont avérés ne sauraient être imputés à l’adversaire qui n’était ni de près ni de loin mêlé à la préparation du Congrès. Comment comprendre que des instances mises en place par M. Dogbé puisse reconnaitre que son adversaire est bien qualifié, après étude de ses dossiers, à une élection et qu’on vienne par la suite à travers certaines ruses pour faire invalider les résultats ? On va jusqu’à parler de corps électoral comprenant des membres qui n’auraient pas renouvelé le mandat de leurs bureaux exécutifs. Est-ce la faute au candidat élu ou au plaignant qui se veut le président sortant de la Ligue et à même de faire constater que certains membres ne sont pas dans la légalité ? Voilà autant de questions qui prouvent à suffisance que Gabriel Améyi n’est animé d’aucune envie de faire respecter des textes mais plutôt de réinstaller son protégé en la personne d’Amavi Dogbè et s’assurer la seule voix qui pourrait être par la suite accordée à la Ligue Maritime – Est lors du prochain congrès électif à la FTF.

C’est en tout cas un acte d’invalidation que la FIFA doit suspendre puisque allant dans le sens contraire à celui de la raison.

 Commentaires