Togo - Il y a quelques jours, nous vous avons annoncé les mouvements d’humeurs des ouvriers sur le chantier de la nouvelle aérogare de Lomé. Ces derniers réclament de meilleures conditions de travail sur le chantier et des arriérés de salaires.
Ils ont observé pour cela des mouvements de cessation de travail les 20 et 21 octobre dernier. Ce qui leur a valu des persécutions de tout genre de la part d leur employeur et des autorités togolaises.
Mais aujourd’hui, on l’impression qu’au lieu de répondre favorablement à ces ouvriers, l’employeur a plutôt décidé d’utiliser la méthode forte en renvoyant les grévistes. Ainsi, des ouvriers se retrouvent actuellement dans la rue sans indemnités.
Ces derniers, toujours décidés à se faire entendre, veulent aller jusqu’au bout de leurs revendications. Ils appellent les organisations de défense des droits de l’Homme et des syndicats au secours.
« Il est inadmissible qu’on licencie des employés pour les droits dont ils disposent. L’employé a le droit de faire grève lorsqu’il se sent lésé dans ses droits. On ne sait pourquoi l’inspection du travail se tait sur ce dossier. En tout cas, nous, syndicats, nous n’entendons pas baisser les bras. Il faut que ces ouvriers soient rétablis dans leurs droits », a déclaré Yao Gbandou, Secrétaire général de la Fédération togolaise des bois et de la construction (FTBC).
En rappel, les ouvriers grévistes réclament des arriérés de salaire, des indemnités de travail de nuit, des congés de travail payés, bref, de meilleures conditions de travail.