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Créer plus de centres d’écoute pour les victimes de violences basées sur le genre pour leur bien
Publié le mercredi 5 novembre 2014  |  Voix de la Nation


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Selon une étude réalisée en 2010, les violences basées sur le genre existent dans toutes les régions du Togo sous plusieurs formes. On note 93% des violences sexuelles, 96% des violences institutionnalisées, 94% des violences physiques, 88% des violences psycho-morales et 79% des violences économiques.

Entre 2010 et 2014, environ 9552 femmes victimes de violences ont été écoutées dans sept (07) centres d’écoute, 13 cas de garde à vue, 07 cas d’emprisonnement et 02 cas d’inculpation ont été enregistrés.

Et pour améliorer et renforcer le fonctionnement des centres pour une meilleure prise en charge des victimes de violences basées sur le genre, un document sur les normes et procédures de création et de gestion des centres et de conseils aux victimes de violences basées sur le genre est en cours de validation ce Lundi à Lomé.

«Cette étude démontre que les victimes sont nombreuses et ont besoin d’assistance et de prise en charge. Mais ces victimes sont très peu à dénoncer les auteurs », a déclaré Gani Koffi, directeur de cabinet du ministère de l’Action sociale, de la promotion de la Femme et de l’Alphabétisation ouvra nt les travaux de cette rencontre.


Après quelques années de vie, ces centres d’écoute ont fait l’objet d’une analyse situationnelle dont objectif était de faire le diagnostic de leur fonctionnement en vue de renforcer leur capacité à fournir des services de qualité aux usagers.


«Cette étude a relevé une inégalité dans la répartition des centres d’écoute dans les régions du pays par manque de critères prédéfinis pour le choix des zones devant accueillir ces centres d’écoute. Il est également ressorti une divergence dans le rapportage des activités des centres d’écoute », a déclaré Ibitola Tchitou, spécialiste en population santé et genre.

La secrétaire générale du Groupe d’action Femme Démocratie et Développement (GF2D) Gbadégbegnon Lonlonko, a pour sa part insisté sur l’installation et le bon fonctionnement des centres d’écoute qui selon elle, doivent être dotés des outils, des moyens et des méthodes permettant aux acteurs impliqués dans ce domaine d’avoir de meilleurs résultats dans la gestion des cas reçus et la tenue des dossiers de consolation.

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