Togo - Pour lutter efficacement contre « les incidences néfastes » de la corruption sur le tissu social et économique et se conformer aux engagements internationaux librement pris, le conseil des ministres du mardi 4 novembre a adopté un avant-projet de loi portant création de la Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées.
Selon le gouvernement, la mise en place de cette autorité « administrative indépendante » est « indispensable » au bon fonctionnement des différents secteurs actifs, à l’assainissement des rapports entre le secteur public et le secteur privé et à l’encrage de la bonne gouvernance.
C’est une structure qui aura la lourde tâche de prévenir la corruption sous toutes ses formes à travers « la promotion active d’une culture de la probité, de l’intégrité et de la transparence ».
« Ce texte vient renforcer et compléter efficacement le dispositif répressif de la corruption prévu par le projet de loi portant nouveau code pénal et celui portant nouveau code de procédure pénale » », indique le communiqué du conseil.
Ces dernières années, le Togo s’est illustré dans la mise dans la mise en place d’institutions et de réformes pour assainir les finances publiques. En la matière, on peut citer la mise ne place de l’Office togolais des recettes (OTR) qui a pour mission de d’améliorer sensiblement le recouvrement des recettes dans les secteurs douaniers et fiscaux et de lutter contre la corruption dans ces domaines.
Pour clarifier les activités dans le secteur extractif, le Togo a adhéré en juin 2009 à l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE).
La mise en œuvre du guichet unique pour le commerce extérieur est dans sa phase pilote au Port Autonome de Lomé.