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Le S.O.S d’un pasteur activiste des Droits de l’Homme qui dit craindre pour sa vie
Publié le mercredi 5 novembre 2014  |  AFRICAHOTNEWS.COM




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Togo - Il est au-devant de toutes les luttes de classe au Togo. Le pasteur et président fondateur de l’association Martin Luther King, la Voix des sans Voix Edoh Komi a lancé mardi un SOS à l’endroit de l’opinion nationale et internationale et des médias. L’homme dit être l’objet d’intenses pressions et menaces de la part d’officiers de la police et de l’armée togolaises, des personnes, qui selon lui, tiennent à tout prix à le dissuader de manifester ce mardi devant le portail de la Présidence de la République à Lomé.

Le pasteur est à la tête d’un collectif dénommé « Collectif des populations victimes du barrage de Nangbéto ». Il exige de l’Etat togolais et de la Communauté Electrique du Bénin (CEB), le dédommagement des populations déplacées dans les années 80 dans le cadre de la construction de ce barrage situé à 150 km au nord de la ville de Lomé dans la préfecture de l’Ogou.

« Aidez-nous à avoir un pays normal et démocratique et un Etat de droit. Je ne me sens plus en sécurité », lance-t-il à l’opinion et de dire sa détermination de poursuivre sa lutte. « Nous allons allés au Palais de la Présidence car notre cause est noble. Nous avons le devoir de braver toutes ces intimidations pour ne pas nourrir l’oppression et le despotisme », écrit-il.


L’Etat togolais et la CEB affirment avoir d’ores et déjà procédé à l’indemnisation des populations concernées et promet d’initier d’autres programmes de développement à l’endroit de ces populations. Ce que rejettent l’homme de Dieu et son collectif qui exigent cette indemnisation qu’ils disent n’avoir jamais perçue.

Des manifestations sont prévues pour les 4, 5 et 6 novembre 2014, devant la Présidence de la République à Lomé. A partir du 3 décembre 2014, une série d’autres manifestations sont prévues et conduiront, selon les organisateurs, à l’occupation des installations du barrage de Nangbeto.


La CEB, la Banque Mondiale et l’Etat togolais sont les principaux interlocuteurs des populations.

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