Le comité permanent de pilotage pour la mobilisation des ressources dont le Togo assure la présidence lors de la 23ème réunion du Conseil des Gouverneurs de la Fondation pour le Renforcement des capacités en Afrique (ACBF) tenue les 26 et 27 à Dakar, a tenu sa première session inaugurale ce mardi à Lomé.
Cette rencontre, qui marque le lancement des activités de la session inaugurale du comité pour la mobilisation des ressources se veut un cadre pour les membres du comité venus de l’Afrique du Sud, Mali, Sénégal, Rwanda, Nigéria et le Togo de recevoir et d’approuver le terme de référence et le plan d’action rédigés par le conseil d’administration.
Pour le nouveau secrétaire général de la fondation Pr Emmanuel Nnadozie, cette institution est créée pour aider les pays africains à renforcer leur capacité institutionnelle et humaine dans plusieurs domaines dont les secteurs publics et privés et la société civile dans la réduction de la pauvreté pour le développement socioéconomique.
Ouvrant les travaux de cette rencontre, le ministre auprès de la Présidence de la République chargé de la Prospection et de l’Evaluation des Politiques Publiques, Kako Nubukpo a pour sa part indiqué que sans le renforcement des capacités, il n’y aura pas de développement.
« Notre pari, c’est qu’il n’y a pas d’émergence possible du Togo à l’horizon 2030 sans des ressources humaines de qualité, sans renforcement de capacité individuelle, collective, institutionnelle. Et donc nous avons pris la tête de ce comité pour montrer à quel point le Togo est déterminé à faire du renforcement de capacités le fer de lance de son émergence à l’horizon 2030 », a-t-il précisé.
Créée en 1991, l’ACBF est une institution qui compte en son sein 45 pays africains et est représentée au Togo par le Centre Autonome d’Etudes et de Renforcement des Capacités pour le Développement au Togo (CADERDT).
