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Le cas burkinabé va profiter au Togo, selon Yawovi Agboyibo
Publié le jeudi 6 novembre 2014  |  AfreePress


© Autre presse
Me Yawovi Agboyibor, président d`honneur du CAR (Comité d`Action pour le Renouveau)


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Togo - L’ancien premier ministre togolais, Me Yawovi Agboyibo, interviewé jeudi sur RFI s’est dit convaincu que la chute de Blaise Compaoré au Burkina Faso est une « bonne nouvelle pour les Togolais », ce qui, selon lui, va changer les données au Togo avant les élections présidentielles de 2015.

Ces données, selon lui impliquent aussi bien la question des réformes constitutionnelles et institutionnelles et celle de la candidature de l’actuel chef de l’Etat, Faure Gnassingbé à la présidentielle de 2015.

« C’est trop tôt de dire que le président Faure ne va pas tirer des leçons de ce qui s’est passé au Burkina Faso. Il sait qu’il y a nécessité d’être à l’écoute de son peuple et des événements qui se passent sur le continent et ailleurs », a-t-il précisé tout en ajoutant que le pouvoir ne peut pas se dérober de faire les réformes avant la présidentielle.

A la question de savoir s’il soutiendra le candidat du Combat pour une alternance en 2015 (CAP 2015), Jean-Pierre Fabre aux prochaines élections, le président d’honneur du Comité d’action pour le renouveau (CAR) a comparé le Togo à un marécage.

« On ne pas dans une situation marécageuse chercher à être candidat et président. Il faut d’abord assainir le marécage », a-t-il relevé.

Pour l’heure, Faure Gnassingbé n’a pas encore annoncé sa candidature pour ces élections capitales. Mais sur la question des réformes, l’Assemblée nationale avait le 30 juin dernier, rejeté le projet de loi des réformes à elle soumis par le gouvernement.

Et le président de la Cour constitutionnelle, Aboudou Assouma, a récemment déclaré que la page des réformes est tournée à partir du moment où l’Assemlblée a décidé de rejeter le projet de loi.

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