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Manifestations de rues à Lomé pour les réformes, le Togo sur la voie du Burkina ?
Publié le vendredi 7 novembre 2014  |  togobreakingnews


© Autre presse par DR
Togo : La STT n’est pas morte, elle reviendra à la charge, promettent les travailleurs au gouvernement


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Alors que le CAR et l’ADDI a rendu publique jeudi leur initiative de proposition de loi portant modification de 14 articles de la Constitution togolaise pour limiter le mandat présidentiel et consacre un mode de scrutin à deux tour, le Combat pour l’alternance politique en 2015 (CAP 2015) a choisi de battre le pavé.

Une partie de l’opposition togolaise sera dans les rues le 21 novembre prochain pour réclamer la mise en œuvre des réformes constitutionnelles et institutionnelles préconisées par l’Accord politique global (APG) ainsi que les recommandations de la Commission vérité justice et réconciliation (CVJR).

En effet, les partis politiques, ANC, CDPA, MRC, NET, PDP, PSR, SANTE DU PEUPLE et UDS, réunis sous la désignation CAP 2015 (Combat pour l’Alternance Politique en 2015), invitent les populations de Lomé et ses environs à prendre massivement part à la grande marche pacifique qu’ils organisent à travers les rues de la capitale, le vendredi 21 novembre 2014 à partir de 8h, pour exiger l’adoption et la mise en œuvre consensuelles des réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales avant toute élection au Togo.

Cette marche démarrera au Rond-Point de Gakpo et passant par le Marché Bè, Dékon, la Fontaine Lumineuse avant d’aboutir à l’Esplanade du Palais des Congrès. Des énigmes restent à résoudre pour voir la réussite de cette marche que plusieurs annoncent comme le début d’une certaine révolution à la Burkinabè.

Tiendra ou tiendra pas ?

Depuis plusieurs mois, aucune manifestation publique de rue n’a plus été organisée à Lomé même si l’Alliance nationale pour le changement (ANC) continue de tenir ses meetings hebdomadaires. Depuis la monstrueuse mobilisation populaire du 12 juin 2012 à Lomé, le ministre de l’administration territoriale avait interdit par le biais d’un communiqué, toute manifestation de rue passant par le centre-ville et notamment le carrefour Dékon.

Jusqu’à preuve du contraire, cette interdiction, sans fondement, n’a pas encore été levée et l’itinéraire de la manifestation annoncée pourrait constituer un obstacle pour sa tenue.

De plus tirant conclusions de ce qui s’est passé au Burkina Faso, le pouvoir togolais, très rusé sera amené à se prononcer sur la tenue de cette marche et d’aucuns pensent qu’il pourra interdire la marche ou faire changer l’itinéraire afin de minimiser sa portée.

La mobilisation sera-t-elle au rendez-vous ?

La grande question de la manifestation est de savoir si la mobilisation sera aussi importante comme au Burkina Faso pour faire entendre raison le gouvernement, qui n’est pas dans la logique des réformes. L’opposition togolaise traverse une nouvelle crise née de la question de la candidature unique de l’opposition.

En effet, alors que le CAR et l’ADDI demandent de se mobiliser pour arracher les réformes politiques avant toute autre chose, un autre courant chapeauté par l’ANC de Jean Pierre Fabre soutient que les réformes ne peuvent être réclamées qu’après le choix de la candidature unique de l’opposition. Ce qu’il vient d’ailleurs de faire.

La question que les uns et les autres se posent désormais est de savoir si les deux camps pourront se retrouver ensemble dans les rues de Lomé le vendredi 21 novembre pour réclamer les réformes. D’ici là, les signes pourront être visibles notamment le sort qui sera réservé à l’initiative de la proposition de loi du CAR et de l’ADDI.

Quoi qu’il en soit, l’opposition togolaise a besoin d’avoir du monde, un grand nombre de manifestants dans les rues de Lomé le 21 novembre pour espérer faire bouger les lignes. Pour y arriver, l’union des acteurs est nécessaires comme l’ont démontré, il y a exactement une semaine, les burkinabé.

Au Togo, l’essentiel des réformes politiques réclamées concerne la limitation du mandat présidentiel à deux termes de 5 ans et des élections à deux tours.

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