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La réclamation des réformes était la primauté du conclave, selon Me Apévon et Pr Gogué
Publié le vendredi 7 novembre 2014  |  AfreePress


© aLome.com par Parfait
Dr Nagbandja KAMPATIBE, député et vice-président de l`Alliance des Démocrates pour un Développement Intégral (ADDI)


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Togo - Lors de la présentation à la presse de leur proposition de loi relative aux réformes politiques jeudi à Lomé, le Comité d’action pour le renouveau (CAR) et l’Alliance des démocrates pour le développement intégral (ADDI) ont donné leur position sur ce qui a conduit à leur départ des travaux du conclave du Collectif Sauvons le Togo (CST) et de la Coalition Arc-en-ciel.

Selon Me Dodzi Apévon, président du Comité d’action pour le renouveau (CAR) les partis politiques réunis au sein du conclave du Collectif Sauvons le Togo (CST) et de la coalition Arc-en-ciel avait convenu deux (2) semaines après le lancement des travaux du conclave, d’exiger les réformes avant toute autre chose.

« Pour cela, un programme a été établi comme quoi, dès que nous avons organisé la première conférence de presse conjointe pour dénoncer les activités faites par l’ancienne CENI, une seconde rencontre avec la presse devrait avoir lieu pour exiger les réformes. Cependant, les autres ont refusé, probablement à cause d’autres agendas », a-t-il déclaré.

Position confirmée par Pr Aimé Tchabouré Gogué, le président de l’ADDI selon qui la primauté de la réclamation des réformes politiques date de bien plus loin.

« Dès l’échec du dialogue politique de Togotelecom 2, nous avons convenu que nous devons chercher ce qui est utile pour tout le monde, les réformes avant de revenir à autre chose », a-t-il indiqué.

Pour les deux partis auteur d’une proposition de loi de réformes politiques relative notamment à la limitation du mandat présidentiel à deux et à la désignation du président de la République à un scrutin uninominal majoritaire à deux tours, « l’heure n’est pas propice pour jeter des pierres aux autres ».

« Après avoir choisi leur candidat, ils disent qu’ils vont faire le cap sur les réformes. Nous sommes contents d’être d’accord sur ce point », a ajouté Me Apévon tout en ajoutant que « seules les réformes constitutionnelles et institutionnelles peuvent permettre à tous les partis politiques de s’exprimer. Sans ces réformes, l’aventure dans laquelle nous nous engageons est une utopie ».

La proposition de loi soumise à l’approbation des députés des autres partis politiques de l’opposition, notamment l’Alliance nationale pour le changement (ANC) de Jean-Pierre Fabre, le Front populaire pour la démocratie (FPD) de Djimon Oré et l’Union des Forces de Changement (UFC) de Gilchrist Olympio requiert 19 signatures pour être déposée sur la table de l’Assemblée nationale.

Telli K.

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