Faure Gnassingbé n’a peut-être pas réussi à faire oublier qu’il était le fils de son père, mais il a gagné en popularité. Merci l’économie. De quoi envisager sans trop d’inquiétudes la présidentielle togolaise de 2015.
Depuis 2010 au Togo, élection ne rime plus avec violence. Prévue pour début 2015 (la date précise n’a pas encore été arrêtée), la présidentielle à venir cause bien moins d’insomnies à la communauté internationale que les rendez-vous des années 2000. La joute politique n’a plus d’autre arme que le verbe, et, même sur ce terrain, on est descendu d’un ton : les discours de l’opposition ont perdu de leurs accents révolutionnaires d’antan. Ils ne promettent plus de "balayer" le régime, mais de se battre pour obtenir des réformes.