Le ministère du Développement à la base vient d’inaugurer à Atakpamé sa première représentation locale. L’objectif est double, coller au plus près des préoccupations quotidiennes de la population et améliorer les programmes de soutien en faveur des femmes, des jeunes, des entrepreneurs, des paysans. C’est également une façon d’impliquer davantage les chefs traditionnels, les préfets, les autorités locales qui s’investissent au quotidien dans le développement de leurs communautés.
Rien ne pourrait vraiment bien fonctionner sans suivi, explique dans l’entretien qui suit Victoire Dogbé-Tomegah, la ministre du Développement à la base qui pilote toute la stratégie depuis bientôt 6 ans.
Republicoftogo.com : Comment définiriez-vous le développement à la base ?
Victoire Dogbé-Tomegah : C’est une démarche de proximité, une mission d’écoute qui permet d’apporter des réponses pragmatiques et justes aux préoccupations des communautés à la base.
C’est le chef de l’Etat qui a lui même qui a lancé ce concept en 2008. La première étape a consisté à expliquer le bien fondé de cette action aux populations concernées. Nous sommes ensuite rentrés dans une phase active et concrète sur le terrain.
Je dois citer le Programme de soutien des activités économiques des groupements, le programme du développement communautaire, les plateformes multifonctionnelles, les programmes d’accompagnement des jeunes pour l’entreprenariat, l’accompagnement d’artisans etc…
Enfin, nous avons lancé récemment le Fonds national pour la finance inclusive.
Rien ne pourrait vraiment bien fonctionner sans suivi. Il faut être à l’écoute des populations et de leurs besoins. Au plus près de leurs préoccupations quotidiennes. Et améliorer les programmes en cours.
C’est la raison pour laquelle nous avons décidé de créer des représentations locales. Celle d’Atakpamé est la première, d’autres ouvertures suivront très prochainement.