Un mois après la terrifiante fusillade de l’aéroport de Lomé, toujours aucun élément de l’enquête promise par les autorités. On pouvait croire que la gravité de l’acte aurait poussé les services de sécurité à mettre le turbo au cours de l’enquête pour mettre le grappin sur ses auteurs mais apparemment, ce n’est pas le cas.
Le 28 septembre dernier, alors que les occupants de l’aéroport international Gnassingbé Eyadéma de vaquaient librement à leurs occupations et que ceux du quartier Hedzranawoé passaient un dimanche tranquille, une scène de braquage orchestré par un groupe de braqueurs a semé la frayeur.
En effet, le gang de 5 personnes armées et cagoulées a réussi à dérober une grosse mallette bourrée d’argent d'un commerçant qui faisait les échanges sur le parking de l’aéroport avant un voyage en Chine.
Sur le champ, on a dénombré deux morts et deux blessés graves. On apprendra plus tard que la somme volée avoisinait 3 milliards de Fcfa. Les morts ont été également dont un gendarme en faction et un pasteur ont été enterrés et on n’en sait pas plus sur les blessés.
Suite à cette braquage, le ministre de la sécurité et de la protection civile, Yark Damehame avait promis des enquêtes pour non seulement situer l’opinion sur ce qui s’est réellement passé, mais aussi mettre la main sur les malfaiteurs.
A plus d’un mois de cet évènement malheureux, pas un seulement de l’enquête n’a encore été livré pour rassurer la population sur ce qui s’est passé. Les braqueurs sont toujours en cavale et peuvent se donner le plaisir de s’attaquer à d’autres structures et à des populations.
Le braquage avait laissé libre cours à des supputations de coup d’Etat ou de tentative dévaluation du système de sécurité togolais. Ces commentaires devraient être des raisons qui doivent amener les forces de sécurité togolaises à tout mettre en œuvre pour réussir dans leur mission. Mais le constat est clair, le mystère reste entier sur les braqueurs qui jouissent encore d’une impunité.
Il appartient aux autorités de savoir que les populations sont dans l’attente des premiers résultats de l’enquête pour savoir ce qui c'était réellement passé.