Le constat sur la première journée est général. L’opération "Togo propre" du samedi dernier a été timidement suivie. C’est une indifférence des populations qui a été observé au lieu d’un enthousiasme souhaité par le gouvernement.
Annoncée pour se dérouler chaque premier samedi du mois, la première édition de l’opération Togo propre du samedi 8 novembre dernier au lieu d’engager les populations n’a réuni que les membres du gouvernement, forces armées
togolaises, policiers, gendarmes et une portion insignifiante de la population.
L’initiative du gouvernement pour qui vise redonner à Lomé son visage d’antan a de sérieuses difficultés pour beaucoup de difficultés. Pourtant c’était prévisible que l’opération allait engager moins de monde. La population n’a pas adhérer à la nouvelle trouvaille faute de sensibilisation suffisante.
Mais de l’autre côté il est démontré que les populations qui adhèrent de moins aux initiatives des gouvernements quand ceux-ci souffrent de légitimité. Comme c’est le cas du Togo. Le régime n’est pas pour autant porté dans le cœur des populations aussi des mots d’ordre du gouvernement sont moins suivis.
Il nous souvient que ces opérations avaient dans le temps connus l’assentiment des populations. Mais le contexte a changé. Balayer sa devanture est dans les mœurs dans les
populations togolaises et le gouvernent feu Eyadèma a bénéficié d’un contexte qui favorisait son emprise sur le pays.
Le rôle des services d’hygiène ont été aussi salutaire dans ce sens. Ce qui n’est plus le cas depuis 1990 où l’autorité de l’Etat a été véritablement effritée pour tomber au plus bas aujourd’hui.
Pour arriver à mobiliser les citoyens au tour d’un idéal commun il faut une autorité qui soit légitime pour drainer les populations.