Togo - L’Afrique subsaharienne, malgré le concept économique mondial difficile, regorge plusieurs atouts pour avoir une croissance économique « robuste » en 2015 de l’ordre de 5,75% comme en 2014.
Les facteurs de poursuite d’une croissance forte dans la grande majorité des pays sont la poursuite des efforts d’investissement public dans les infrastructures, le niveau élevé des infrastructures, la mise au service des grands investissements et la forte production agricole.
« Le Togo s’inscrit pleinement dans cette dynamique et un taux de croissance totalement identique à celle de l’Afrique subsaharienne est prévisible à cause des nouvelles infrastructures qui sont en train d’être mises en place. Et le Togo a la chance de mieux faire en 2015 ».
Telle la substance de l’étude intitulée « Perspectives économiques régionales pour l’Afrique subsaharienne : maintenir le cap » dont l’exposé a été fait lundi à Lomé par le Représentant résident du Fonds mondial international au Togo (FMI-Togo), Werner Keller au cours d’une conférence-débat à laquelle ont pris part des membres du gouvernement togolais.
Cependant, selon le présentateur, la maladie à virus Ebola constitue une vraie menace pour les économies subsahariennes.
Selon le ministre de la Prospective et de l’évaluation des politiques publiques, Pr Kako Nubukpo, les impacts directs de cette épidémie peuvent être déterminés mais il y a aussi des impacts indirects liés à la psychose, au refus des investisseurs de venir et le problème du tourisme.
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