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Mauvaise gouvernance à la TdE : Les responsabilités de l’ancien DG par intérim Martin Tiléna KOUGNIMA pleinement engagées
Publié le mardi 11 novembre 2014  |  Le Médium


© aLome.com par Parfait
Le Ministre BISSOUNE NABAGOU , lors de la cérémonie de remise des agréments aux producteurs des eaux conditionnées


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GBEGBENI Lekpa Antoine, nouveau DG nommé par le Conseil d’Administration

Dans notre précédente parution, nous avons consacré toute une page à la mauvaise gouvernance et au clientélisme à la Togolaise des Eaux (TdE). A la parution de cet article, nombreuses sont les personnes qui nous ont contacté, pour la plupart, corroborer nos révélations et nous encourager à persévérer dans cette œuvre de salubrité publique dont le Chef de l’Etat a vraiment besoin, dans ses efforts d’instaurer la Bonne Gouvernance en règle de gestion. D’autres voix s’étaient même proposées pour nous fournir des informations plus alléchantes mais catastrophiques qui caractérisent l’empire KOUGNIMA à la TdE.


Nous étions encore en plein dans nos investigations sur la TdE quand nous avions appris la nomination d’un nouveau DG par le Conseil d’administration réuni en session extraordinaire. Le nouveau leader de la TdE a pour nom GBEGBENI Lekpa Antoine en remplacement de Monsieur Martin Tiléna KOUDJIMA. Cependant, cette nomination de Monsieur GBEGBENI L. Antoine à la tête de la TdE n’excuse en rien la mauvaise gouvernance d’actualité à la TdE sous l’ère KOUGNIMA. Ce que le commun des mortels appellerait sans sourciller ” les exploits de KOUGNIMA ” lorsqu’il était ” tout puissamment ” en activités. Lecture…



Au passage, nous tenons à remercier ces personnes anonymes pour leur intérêt pour la Togolaise des Eaux, notre TdE, mais voudrons également faire notre métier sans interférences quelconques mais dans le respect de l’éthique et de la déontologie qui régissent notre profession. Nous ne serons pas ses plumes qui huilées, vont se répandre en éloges à l’endroit des premiers responsables de la TdE quitte à fouler au pied les normes professionnelles de notre cher métier, le journalisme. Nous passons sous silence, pour l’instant, de révéler au grand jour ” les efforts ” de ceux-là qui sont accusés de mauvaise gouvernance à la TdE et qui verseraient dans une stratégie de corruption de plumes par des méthodes de la préhistoire. Par souci de confraternité et pour préserver surtout l’image de notre presse, nous faisons économie d’allumer nos projecteurs sur cet aspect.


Nous n’oublierons pas également “ces petits esprits” qui ont cherché à nous intimider par des contorsions intellectuelles pour ne pas avancer dans ce dossier TdE, qui brûlerait même les doigts au Ministre Bissoune NABAGOU de l’Equipement Rural en charge du secteur. Nous aurons l’opportunité de revenir sur cet aspect. Mais pour l’instant, nous nous consacrons à l’hémorragie KOUGNIMA à la Togolaise des Eaux (TdE).

La goutte d’eau qui a fait déborder le vase
Il nous en souvient que notre pays le Togo a failli ne pas disposer d’eau dans les robinets sur toute l’étendue du territoire il y a quelques semaines. La raison était simple : les agents de la TdE en grève menaçaient de couper la fourniture d’eau aux ménages parce que malmenés et incompris par leur direction, dans sa gestion. Précisons également qu’une note des membres du Conseil de Surveillance à l’endroit du Directeur Général par intérim, des membres du Comité de direction et de tout le personnel aurait exacerbée les pauvres agents.


Entre autres mesures prises dans cette note, figure en bonne place “… l’avertissement à tout le personnel de la TdE, sans distinction… “, et l’ordonnance ” de prise des sanctions disciplinaires, sans préjudice des poursuites judiciaires, à l’endroit de tout membre qui commettrait des manquement graves susceptibles d’entacher la performance et l’image de la société “. Dans cette note du 19 septembre 2014 du Conseil de surveillance, et pour conclure, le Conseil estime que ” si la situation de la société ne s’améliore pas d’ici la tenue du prochain conseil ordinaire de surveillance, des sanctions seront prises à l’endroit de tout le personnel “.
Si nous pouvons affirmer que le Conseil de Surveillance par cette note a joué son rôle premier, il est également judicieux de relever que le même conseil aurait mieux fait de s’interroger sur la gouvernance même de la TdE. Chercher donc à situer les responsabilités qui ” à l’analyse de la situation de la société, de ses performances techniques et financières, met en évidence des résultats déficitaires sur plusieurs exercices “.


Et plus loin, le Conseil de Surveillance estime que ” cette situation s’explique, selon les rapports, par les pertes importantes de volume d’eau sur le réseau, la non levée des réserves formulées depuis des années par le Commissaire aux comptes, La lenteur et/ou absence de mise en œuvre des recommandations des organes d’administration ou de surveillance, les comportements laxistes du personnel et de ses attitudes non professionnelles “.

La prompte réaction du Premier Ministre


Vu la tension perceptible le jeudi 30 octobre dernier, n’eut été la prompte réaction du Premier Ministre, qui s’était rendu personnellement sur le site de Cacavéli, les agents de la TdE auraient mis à exécution la suspension de fourniture d’eau à la population. Une sortie dissuasive mais grâce surtout à la bonne foi des grévistes qui n’ont pas voulu manqué de respect et de considération au Premier Ministre qui au passage a également failli remonter les agents en leur demandant de savoir quels bénéfices dégagent-ils avant de réclamer des avantages. C’était passé presqu’inaperçu, tout simplement son déplacement excusait les petits couacs.



Cependant, il urge que le Premier Ministre s’investisse pleinement dans les recherches de solution aux préoccupations du personnel. Ne pas se pencher systématiquement du côté du DG par intérim et surtout passer à la loupe les rapports à lui faits par le Ministre Bissoune NABAGOU afin de mieux apprécier les manquements à tous les niveaux et surtout à la direction pour espérer calmer durablement les esprits et réfléchir en même temps à une bonne gouvernance à la tête de la TdE.

Les responsabilités de l’ancien DG par intérim Martin Tiléna KOUGNIMA



Dans notre parution N°146 du mardi 04 novembre 2014, nous avons relevé un certain nombre de manquements et d’insuffisances pouvant conclure aisément à une mauvaise gouvernance de l’ex DG par intérim Monsieur Martin Tiléna KOUGNIMA. Ce dernier se trouvait au centre de toutes les récriminations.


De nos investigations dans la boite TdE, nous avons noté des signes criards de laxisme, de clientélisme, de culture de la médiocrité et surtout d’affairisme déconcertant. Sinon comment comprendre qu’une personne qui a volé des cartons de papier rame, n’a pas été licencié et qui après avoir remboursé le montant y afférant, est simplement affecté dans une direction régionale et après quelques temps nommé Chef Services ?


Dans la même boite, un plombier fut simplement promu ” caissier ” pour encaisser de l’argent, le nerf de la guerre sans formation préalable ? Parlerait-on ici de promotion juste et équilibrée ou de simple copinage ou clientélisme ?


Comment peut-on comprendre également qu’un Directeur général nomme quelqu’un à un poste et ce dernier à la passation de services déclare ” tout bonnement ” être incapable d’assumer ses nouvelles fonctions et retrouve son ancien poste suite à une autre nouvelle nomination ? Pour preuve, nous citons à toutes fins utiles les décisions portant nomination N° 124/TdE/dg/darh-2014 du 30 juillet 2014 et celle N°201/TdE/dg/darh-2014 du 25 août 2014.
C’est à raison et par respect de la personne humaine que nous nous abstenons de publier en fac similé lesdites décisions malencontreuses et malheureuses et également celles énoncées dans notre dernière parution concernant la mise à pied infligée à une personne un même jour à la même date et sa promotion la même date à un poste très sensible de directeur. Toutefois, nous publierons toutes ces décisions au moment opportun et ce dans l’obligeance.
Somme toute, l’on peut dire que la gestion à la TdE sous l’ère KOUGNIMA s’est faite dans l’improvisation. La gestion des ressources humaines se ferait suivant la tête du personnel. La gestion traditionnelle de diviser pour régner se trouverait être le pivot. La question que l’on se pose est de savoir que si pour être promu à la TdE, il fallait soit être du même village que l’ex DG par intérim, ou être recommandé ou encore se lancer soi-même et avec zèle dans des comportements de sabotage de ses collègues?
Actuellement, la TdE a un nouveau Président du Conseil d’administration (PCA) suite à la démission de Monsieur BADJO, un expérimenté qui ne cherchait qu’à redresser l’entreprise. Mais les bouches béantes ne lui avaient pas facilité la tâche. Et pour ne pas être responsable demain des graves dérives dans la gouvernance de la TdE, ce dernier également un ancien DG de la RNET au temps de feu Eyadema, et qui a fait ses preuves à la Banque mondiale et ce partout en Afrique Monsieur BADJO a préféré humblement rendre le tablier et rendre compte à qui de droit.


Précisons qu’à son arrivée comme PCA, Monsieur BADJO a pris des décisions de relance pour la TdE. Les retombées de ses actions ne pouvaient pas se faire voir automatiquement comme une apparition du Père Noël un 25 décembre, tout simplement parce que d’autres trous étaient creusés et se creusent à tout instant. Il faut ici honnêtement s’interroger sur le départ de Monsieur BADJO. Un exercice que nous ferons dans une très prochaine parution avec plaisir et par souci de devoir de mémoire et de stimulateur de bonne gouvernance et surtout de prise de bonnes décisions au plus haut sommet.

La TdE doit près de 4 milliards d’impayés à la CEET


Avant son limogeage de la tête de la TdE, les informations font état d’une ardoise de près de quatre (4) milliards de FCFA que la TdE doit à la CEET sur la période 2010-2014. Une colossale somme que la CEET devra coûte que coûte recouvrer. Un lourd passif donc pour le nouveau directeur général de la TdE qui se doit de se mettre sérieusement au travail pour ne pas compliquer la vie à la CEET qui a également besoin de ressources pour ses activités.


Au moment où l’Etat bouge, au moment où les réformes sont annoncées et amorcées partout, il n’est pas normal qu’une si capitale et grande entreprise souffre de mauvaise gouvernance. Ce qui reviendrait à dire que tout est mis en œuvre par les responsables de cette ” mauvaise gouvernance ” pour saboter carrément les efforts du Chef de l’Etat et de l’ensemble de son gouvernement et bien plus exposer le Président de la République aux yeux des populations, celui à qui les populations demandent et demanderont toujours les comptes, les résultats. En ces moments, on ne trouverait pas les responsables du gouffre-gestion de la TdE. Il est temps actuellement que les responsabilités soient situées et les mesures bien sagement prises.
Beaucoup de choses, de mauvaises choses se passent à la TdE. Beaucoup de choses sont à dire de cette entreprise qui devra mériter plus l’attention des Autorités sans état d’âme.

AUTRES LECONS A TIRER PAR LE NOUVEAU DG DE LA TdE


Monsieur GBEGBENI L. Antoine doit certainement savoir que sa nomination à la TdE en remplacement de monsieur Martin T. KOUGNIMA n’est pas l’effet d’un hasard. La situation ou la mauvaise gouvernance érigée par excellence en règle d’or par le désormais ancien DG par intérim de la TdE a fini par l’emporter avec la menace de grève des agents il y a environ deux semaines. Des révélations furent faites sur sa gestion approximative sinon catastrophique de l’entreprise. Les langues s’étaient déliées pour dire tout simplement : Ça suffit !


Pour une fois, le Conseil d’administration a su avec courage prendre la mesure de la dangereuse situation à la TdE. Elle a ainsi joué sa partition, sa note musicale qui a satisfait plus d’un observateur, même au plus haut sommet de l’Etat. Mettre fin à la mauvaise gouvernance de Monsieur KOUGNIMA devenait une nécessité. Ce n’était plus une contingence. Il le fallait et au moment opportun. Et ce fut ainsi.


Si pour le moment, nous ne pouvons que saluer l’arrivée de Monsieur GBEGBENI L. Antoine, nous nous faisons également l’obligation de lui rappeler un certain nombre de dysfonctionnements à la base de la mauvaise gouvernance sous son prédécesseur. Nous le renvoyons à notre dernière édition (N° 146 du 04 au 10 novembre 2014) et l’invitons surtout à ne pas agir sous le coup de l’émotion et par affinité dans tous ses sens, mais à se lancer autant que possible dans la démarche GAR. La Gestion axée sur les Résultats est une approche cyclique de gestion qui considère à la fois la stratégie, les gens, les processus et les mesures, de manière à améliorer la prise de décisions, la transparence et la responsabilité. Elle mise sur la production des résultats escomptés, la mesure du rendement, l’apprentissage et l’adaptation, de même que la production de rapports sur le rendement.


Nous souhaitons donc que le nouveau DG GBEGBENI L. Antoine remette les pendules à l’heure. Qu’il rassure le personnel. Qu’il pense un tant soit peu à un plan de carrière et de formation de son personnel, à un environnement de travail confortable et lutte efficacement contre les dépenses sans contrôles. Monsieur GBEGBENI devra également s’investir afin de disposer clairement d’un plan de passation des marchés à la TdE et ce faisant chercher à se conformer aux exigences de l’Autorité de régulation des marchés publics.


Nous n’avons nullement l’intention de donner des cours de gestion et de bonne gouvernance au nouveau DG mais nous l’invitons à tirer les bonnes leçons de son passage à la Société CAP. Prendre des résolutions à partir du passage de Monsieur KOUGNIMA a fin de maximiser à la TdE. Ce n’est qu’un souhait et l’expression de nos vœux de réussite qui accompagnent Monsieur GBEGBENI Lekpa Antoine que le Conseil d’administration a bien voulu mettre à la place de l’ancien Martin T. KOUGNIMA dans un moment de turbulence.


Dans une prochaine parution, nous situerons les responsabilités et le laxisme du Ministre actuel de l’Equipement Rural dans la mauvaise gestion et gouvernance de la TdE. Nous reviendrons également avec d’autres éléments sur la gestion de l’ancien DG par intérim. Dans un souci de salubrité publique et sans complaisance.


Crédo TETTEH

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