La Convention sur la prévention de la pollution des mers résultant de l’immersion de déchets, communément appelée « Convention de Londres » (LC72) a été ratifiée à l’unanimité mardi par les députés réunis en 6ème séance plénière de la 2ème session de l’année 2014.
La LC72 fait obligation aux Etats signataires de prévenir, réduire et maîtriser la pollution marine.
Selon le commissaire au gouvernement, le ministre des Travaux publics et des transports, Ninsao Gnofam, « ce vote de cette convention vient à son heure et servira d’aiguillon aux autorités maritimes et portuaires pour tout mettre en œuvre en vue de doter le Port autonome de Lomé d’installations de traitement des eaux de balast dans les zones maritimes sous juridiction togolaise ».
C’est aussi un signe que le Togo joue sa partition dans la lutte mondiale contre les espèces nuisibles à l’écosystème, a-t-il ajouté.
La 2ème vice-présidente de l’Assemblée nationale, Memounatou Ibrahima qui a présidé les travaux de la séance, a relevé que c’est acte « salutaire » que le Togo a posé et qui répond aux préoccupations exprimées par l’Organisation maritime internationale
« Ces préoccupations qui visent la protection de l’environnement dans un contexte novateur, permettent d’éviter les introductions de plusieurs milliards de mètres cubes d’eau de mer somatre ou d’eau douce transportés chaque année d’une partie du monde à l’autre », a-t-ele relevé.
Le Togo se conforme ainsi aux normes de l’Organisation maritime internationale qui, par cet acte, pourra désormais aider le pays à travers une assistance technique pour protéger ses eaux territoriales contre les déchets nuisibles à l’environnement et la santé humaine.
La Convention de Londres est entrée en vigueur depuis le 30 août 1975.