Le groupe multipartite et les parties prenantes à l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) au Togo ont discuté mercredi à Lomé avec le secrétariat international de l’ITIE sur les nouveaux outils des principes et exigences de cette norme internationalement reconnue en matière minière.
Ouverte par le premier ministre, Arthème Séléagodji Ahoomey-Zunu, cette rencontre, première du genre depuis la mise en œuvre de l’ITIE au Togo, devra permettra au secrétariat international de lever certaines confusions sur la mise en œuvre du processus au Togo.
Le premier ministre a d’entrée de jeu invité les participants à plus d’attention afin de taire définitivement les divergences que crée ce processus.
« La bonne gouvernance doit d’abord commencer chez nous-mêmes, avant de gérer le processus et la collaboration que nous pourrons établir entre tous les acteurs. Je dois insister parce qu’il n’est pas normal que l’ITIE qui est comme un processus devant nous permettre d’améliorer notre gouvernance, soit l’objet de conflits, de division et de partis pris qui ne peuvent que nuire au processus », a-t-il déclaré.
Pour le Coordonnateur national de l’ITIE au Togo, Kokou Agbémadon, la norme a beaucoup évolué et il importe d’apporter des éclaircissements aux acteurs qui sont sur le terrain.
Au-delà des informations financières, a-t-il relevé, la norme ITIE a intégré des informations contextuelles comme la déclaration publique des contrats, des propriétaires réels des entreprises, des parts de l’Etat dans les entreprises, des transferts internationaux aux collectivités ou aux bureaux dans les localités.
Pendant deux jours, les compagnies, les entreprises, les entités de l’etat et les entités déclarées vont toucher du doigt la nouvelle norme de l’itie et la mise en œuvre efficace du systeme de l’itie.
En rappel, le Togo est un pays conforme de l’ITIE depuis 2013.