Les résultats d’une étude commanditée par l’Alliance pour une révolution verte en Afrique (AGRA) et réalisée par The Urban Association Ltd (TUAL) durant l’année dernière, ont révélé qu’en raison des pertes post-récoltes, près de la moitié des denrées alimentaires produites dans les 11 pays ayant servi de cadre à ce travail ne parviennent pas aux consommateurs.
D’après quelques chiffres collectés par l’étude, les quantités de maïs perdues après chaque récolte varient de 5% à 70% de la production totale de la céréale selon les pays tandis que les pertes relatives au riz se situent dans une fourchette de 11% à 27%. Entre 5% et 15% de la production de mil et de sorgo se perd tandis que 18% de tout le manioc produit ne sera jamais consommé.
S’exprimant sur ces statistiques, des experts réunis à Accra dans le cadre d’un atelier de travail sur le gaspillage alimentaire ont indiqué que le niveau de ces pertes était sérieux et qu’il fallait injecter un financement conséquent dans les différentes chaînes de valeurs de ces aliments afin de s’assurer de réduire les quantités perdues.
Rappelons que ce n’est pas la première fois que l’AGRA attire l’attention de la communauté continentale sur le niveau des pertes post-récoltes. L’an dernier déjà elle a évalué à 4 milliards de dollars, soit environ 1/10ème du montant total des importations alimentaires du continent, la facture de ce gaspillage.... suite de l'article sur Autre presse