Etudiant en Faculté de Droit à l’Université de Kara, AYOUGUELE Kudjukabalo, est également cordonnier . Grâce à un financement du Fonds d’Appui aux Initiatives Economiques des Jeunes (FAIEJ), il a ouvert son atelier et pratique cette activité qui lui permet de faire face à ses besoins.
Dites-nous comment-vous êtes arrivé dans ce métier?
Le métier de cordonnerie a été une inspiration. Je suis sorti d’une famille modeste. Cela m’a permis d’entreprendre depuis mon enfance. J’ai commencé par le commerce .C’est en classe de 3ème que j’ai décidé de réparer des chaussures. Au début, faisais du porte à porte. Les gens me donnaient aussi leurs chaussures que je venais réparer à la maison. Avec le temps, j’ai décidé de monter une affaire à base de chaussures. Alors j’ai commencé à demander de l’aide à mes proches. Plus tard j’ai reçu un financement du FAIEJ.
Comment arrivez-vous à concilier les études et ce métier?
Ce n’est pas facile, mais je m’efforce parce que c’est sur ce métier que reposent mes études. Les études nécessitent de l’investissement. Ce métier constitue pour moi une aide financière surtout pour mes études. A un certain âge , on ne peut plus tendre la main à ses parents. On devient responsable.
Où trouvez-vous la matière pour votre travail?
On trouve nos matières sur toute l’étendue du territoire. Au début, je m’approvisionnais chez les détaillants. Mais avec l’aide du FAIEJ, je viens m’approvisionne directement à Lomé .
Avez-vous un atelier ?
Il y a juste trois mois, j’ai ouvert mon atelier. Je remercie particulièrement le FAIEJ dont le financement m’a permis d’ouvrir cet atelier. Je compte me faire un nom dans ce métier au Togo et dans la sous-région oust- africaine.