Très paniqué par les manifestations annoncées, le Prince met l’armée en état d’alerte maximale

Politique

Publié le jeudi 13 novembre 2014 | togo.infos

© Autre presse par DR
Célébration du 54ème anniversaire de l’indépendance du Togo
Dimanche 27 avril 2014. Lomé. Un grand défilé militaire et civil a marqué la célébration du 54ème anniversaire de l’accession du Togo à l’indépendance en présence du président Faure Gnassingbé.

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- 21/5/2014

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Activités du chef de l` Etat

Si nos informations se vérifient, il faut juste conclure que l’heure est réellement grave. Faure Gnassingbé est vraiment pris d’une fièvreuse panique qui le pousse irrésistiblement à affûter maladroitement toutes ses armes de bord.

Alors que l’opposition politique togolaise a clairement annoncé son projet de battre les pavés le vendredi 21 novembre pour réclamer les réformes politiques avant la présidentielle de 2015, il nous revient que le pouvoir du Prince s’est mis en alerte maximale.

Les dinosaures du régime réfléchissent à toutes les formules possibles pour empêcher tout débordement qui pourrait induire des conséquences incalculables.

Faure Gnassingbé n’étant vraiment sûr de rien, il a choisi, comme à l’accoutumée, de recourir littéralement à l’armée, son seul et vrai rempart pour se recroquevier.

C’est ainsi qu’un schéma curieux a été arrêté : stopper tous les stages militaires qui s’opèrent à l’intérieur du pays pour ensuite déchaîner tous les jeunes recrues qui étaient en formation vers Lomé.

Depuis mardi, l’école de formation des sous-officiers de Témédja a été vidée de ses apprenants. Il en est de même pour le Centre national d’Instruction (CNI) de Kara.

A l’EFOFAT de Pya, seuls les élèves étrangers sont encore gardés dans l’enceinte de l’établissement, tous les togolais étant convoyés en grappes vers Lomé pour être suffisamment briffés sur la conduite à tenir avant la manifestation annoncée de l’opposition.

Pendant ce temps, le Prince reçoit mercredi à Lomé le corps des policiers pour leur faire la promesse ferme de faire passer leur statuts qui avaient été rangés dans les placards depuis des années malgré les multiples rappels qui ont été adressés à chaque ministre de la sécurité.

Au même moment, il leur fait croire qu’ils font aussi partie de son plan de refondation de l’armée togolaise.

Quel bleuff !!! Si pendant neuf ans, le Prince n’a pas pu faire une bonne situation au corps des policiers, c’est à cinq mois de la fin de son mandat qu’il le fera ? L’heure est réellement grave.

Par ailleurs, nos sources nous indiquent que depuis deux semaines, le Prince n’arrête pas de multiplier des coups de fils à l’endroit de certains officiers pour s’assurer que tout se passe bien, que rien n’est vraiment à signaler.

Le général Katanga lui aussi s’active de façon électrique pour veiller aux grains. Rien ne doit leur échapper.

Dans la foulée et très subitement, Faure Gnassingbé est devenu particulièrement affectif et attentionné à l’égard des officiers postés à tous les échélons stratégiques de l’armée.

Il leur accorde une oreille particulière et fait montre d’une telle disponibilité que beaucoup d’entre eux ont perçu volontiers la peur qui l’habite en ce moment.

En réalité, l’homme ne dort vraiment plus. Il n’est plus sûr de rien non plus. De guerre lasse, il se voit obligé d’opter pour la formule de la force brute qui va consister à contrer toute velléité de débordement ou même de manifestation dans certaines zones de la ville.

La quasi-totalité de l’armée est réquisitionnée dans les casernes pour être déversée le moment venu sur le terrain en vue de mater si possible les manifestants qui oseront outrepasser les consignes que va décreter le Prince.

Le camp de Zowla dans les Lacs vient de recevoir un renfort incroyable car là aussi des indices de soulèvements ont été détectés.

Toutes ces gesticulations puériles montrent à suffisance combien le Prince est dans la tourmente et l’inquiétude absolue depuis que son mentor, Fo Blaise a été pourchassé par la rue.

Alors une question, si tant est que Faure Gnassingbé est au pouvoir pour servir le peuple, de quoi a-t-il peur au point d’interrompre littéralement les formations des jeunes recrues en vue de pouvoir les envoyer quasiment à l’abattoir à Lomé ?

Il imagine au moins le niveau de frustration et de révolte de ceux-ci ? Ainsi donc, la défense maladive de son fauteuil est plus importante que la formation de ces jeunes qui aspirent à bénéficier d’une carrière militaire digne ?

Tout compte fait, l’histoire nous montre clairement que rien ne peut vraiment aller contre la volonté de Dieu et d’un peuple réellement déterminé.

Blaise Compaoré avait pris plus de dispositions que celles qu’est en train de prendre Faure Gnassingbé au Togo, mais il a été chassé en un jour. Et pourtant, toute l’armée burkinabè a été bâtie de ses propres mains.

Comment le Prince du Togo peut alors s’imaginer qu’il lui suffit d’appeler les officiers de police à la Présidence et leur promettre de les inclure dans sa refondation et de revoir leurs statuts pour les convaincre ? Mon Dieu !!!

Si seulement le fils-héritier pouvait entendre tous les commentaires que ces officiers de police ainsi que les militaires et gendarmes racontent le concernant !

Dans tous les cas, personne ne peut l’empêcher de préparer sa défense telle qu’il le fait actuellement. Seulement voilà, personne non plus, même dans l’armée, ne peut encore rester dupe face à ses dribbles et fausses promesses qui ont fini par lasser l’ensemble du peuple togolais.

Ceux sont justement les officiers de l’armées qui commentent tout ce qui se fait et se dit au palais et que nous relayons gentiment pour attirer l’attention du Prince. Mais hélas !

Il nous semble que le pouvoir a fini par endurcir totalement son cœur au point qu’il n’a plus de place pour le bon sens et la raison, exactement comme ce fut le cas pour le pharaon qui a refusé de libérer le peuple juif d’Egypte. Vraiment dommage pour lui !!!!

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