La lutte contre la propagation du virus Ebola en Afrique de l’Ouest sera l'un des sujets abordés ce week-end par les chefs d'Etat et de gouvernement du G20, réunis en sommet à Brisbane en Australie. L'épidémie a dépassé le cap des 5000 morts, dans leur immense majorité au Libéria, en Sierra Leone et en Guinée, selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Les Etats-Unis ont appelé le Fonds monétaire international (FMI) à effacer près d'un cinquième de la dette des trois pays ouest-africains les plus touchés par Ebola.
Nommé jeudi dernier par la Cédéao coordinateur du processus de riposte et d’éradication du virus Ebola, le président togolais Faure Gnassingbé doit envoyer un message aux dirigeants du G20 pour les inciter à faire davantage en faveur des pays touchés. Mais aussi fournir des moyens financiers et de l’expertise médicale pour renforcer les moyens de prévention mis en place par les pays de la région.
Si la plupart des voisins de la Sierra Leone, du Liberia et de la Guinée sont pour le moment épargnés, un nouveau cas a été identifié hier au Mali.
Le G20 représente 85 % de l’économie mondiale et 2/3 de la population mondiale.
Il est composé de l’Afrique du Sud, de l’Allemagne, de l’Arabie Saoudite, de l’Argentine, de l’Australie, du Brésil, du Canada, de la Chine, de la Corée du Sud, des Etats-Unis, de la France, de l’Inde, de l’Indonésie, de l’Italie, du Japon, du Mexique, du Royaume-Uni, de la Russie, de la Turquie et de l’Union européenne.