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Kako Nubukpo: La croissance sera ressentie dans le panier de la ménagère si...
Publié le vendredi 14 novembre 2014  |  Togo Breaking News


© aLome.com par Parfait
Kako Nubukpo, le ministre auprès de la présidence de la République, chargé de la Prospective et de l`Evaluation des politiques publiques.


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Dans son nouveau rapport intitulé « Les Perspectives économiques en Afrique subsaharienne : Maintenir le CAP », le FMI maintient le taux de croissance pour l’Afrique subsaharienne à 6% pour 2015 et a indiqué que les perspectives économiques sont bonnes.

Pour le ministre togolais de la prospective et de l’évaluation des politiques publiques, l’optimiste du FMI devra être conjuguée avec des incertitudes de l’heure dont la crise Ebola dont l’impact n’est pas encore totalement déterminés. Même si les impacts directs sur l’économie peuvent être faibles, Kako Nubukpo annonce des impacts indirects liés notamment à la psychose, au refus d’éventuels investisseurs de venir et les effets sur le tourisme.

En outre, le ministre togolais demande la prise en compte des facteurs structurels de l’économie. « La croissance est tirée par les matières premières et les cours des matières premières sont volatiles. Ce qui peut rendre la croissance aussi volatiles. Cette croissance est faiblement pourvoyeuse en emplois du fait de notre insertion primaire dans le commerce international et aussi par le fait que nous ne transformons pas beaucoup de nos matières premières. Du coup, la croissance ne donne pas dans le panier de la ménagère, ce qu’on pourrait en attendre dans les économies où le secteur secondaire est relativement élevé. Il faudra également prendre en compte la qualité de la gouvernance macroéconomique du pays », analyse le M. Nubukpo.

Même si pour le Togo, la dynamique reste la même et le taux de croissance tourne également autour de 6 et 6,5%, le ministre note deux déficits jumeaux élevés c’est-à-dire un déficit budgétaire de 5,9% et un déficit du solde courant de la balance des paiements de 9%.

« C’est beaucoup. Cela peut s’expliquer par le fait que nous ayons beaucoup investi dans les infrastructures ces dernières années. Mais eu égard aux critères de convergence de l’UEMOA qui nous oblige à équilibrer nos comptes publiques, il y a un effort à faire pour avoir une gouvernance macroéconomique plus resserrée permettant d’équilibrer le budget pour avoir des exportations suffisamment importantes pour couvrir le gap que nous observons aujourd’hui », ajoute Kako Nubukpo.

Selon le FMI, la croissance togolaise est le fruit des réformes économiques importantes entreprises ainsi que la construction de nouvelles infrastructures routières, portuaires et aéroportuaires. Ceci sans oublier le secteur privé avec des implantations de nouvelles industries ainsi que les bonnes performances du secteur agricole.

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