L’appel du parti au pouvoir, l’Union pour la République (UNIR) à ses militants de manifester le 21 novemvre prochain dans les rues de la capitale pour « soutenir les institutions de la République » au même moment que le Combat pour l’alternance en 2015 (CAP 2015) pour réclamer les réformes politiques continue de subir des critiques.
Pour l’ancien député de l’Union des Forces de Changement (UFC), Nicodème Habia sur une radio locale vendredi, c’est la même chose que le pouvoir de Blaise Compaoré faisait il y a quelques jours au Burkina Faso, ce qui lui a coûté le pouvoir. « Au Burkina Faso, quand l’opposition appelait ses militants, le pouvoir faisait la même chose. Nous avons vu ce que ça a donné aujourd’hui. Je ne comprends pourquoi l’UNIR va aussi appeler ses militants de descendre dans la rue », a-t-il regretté.
Pour M. Habia, sans les réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales, « il ne peut pas avoir d’élection au Togo ». Le faire, selon lui, « c’est amener les populations à l’abattoir ».
« Nous ne pouvons pas aller aux élections avec ces textes que nous avons aujourd’hui. La CENI, la Cour constitutionnelle et l’administation doivent être revues », a-t-il ajouté.