Le Mouvement de soutien au président Faure Gnassingbé (MSF), en conférence de presse ce dimanche à Lomé, a marqué son adhésion pour la réalisation des réformes politiques, a appris l’Agence de presse Afreepress.
« Suite à l’actualité politique qui défraie la chronique des médias, nous avons voulu dire haut notre position. Nous sommes partants pour toutes réformes constitutionnelles qui respectent les dispositions prescrites dans la loi fondamentale », a déclaré Poro-Tcha Katanga, coordonnateur du MSF.
Cependant, selon le MSF, la proposition de loi proposée par le Comité d’Action pour le renouveau (CAR) et l’Alliance des démocrates pour le développement intégral (ADDI) est « partiale ».
« Les principes veulent que, la loi ne soit pas rétractive, mais aujourd’hui, les gens proposent une loi qui frappe le président qui est élu démocratiquement depuis 2010. Nous disons non à cette loi rétractive. Ensuite, la loi doit être impersonnelle mais aujourd’hui on se rend compte qu’elle est dirigée contre une personne. Ce n’est pas normal. Tant que les textes fondamentaux ne sont respectés, l’opposition trouvera en face d’elle la majorité silencieuse », a indiqué Katanga Poro-Tcha.
Sur la question des manifestations de rue du 21 novembre 2014 organisées par le Combat pour l’alternance en 2015 (CAP 2015), le MSF a soutenu que personne n’a le monopole de la rue. Le mouvement dit être en désaccord avec toute « intention » de transposer ce qui s’est passé au Burkina Faso les 30 et 31 octobre derniers au Togo.
« On ne peut transposer ce qui se passe d’un pays à un autre sans se référer à la réalité de l’autre et le contexte du Togo », a prévenu M. Katanga avant d’ajouter que son mouvement sera dans les rues aux côtés des militants de l’Union pour la République (UNIR) le 21 novembre pour soutenir le maintien des institutions de la République.