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Le MSF reste ferme: La rue n’est plus le monopole de l’opposition
Publié le lundi 17 novembre 2014  |  Icilome


© Autre presse par dr
M.Katanga Poro-Tcha


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Togo - Le Mouvement pour le Soutien à Faure (Msf) était face à la presse dimanche à Lomé. Lors de cette rencontre, le MSF a abordé les sujets touchant l’actualité du moment : les réformes constitutionnelles et institutionnelles, la marche de l’opposition prévue pour le 21 novembre prochain, le projet de loi initié par le CAR-ADDI etc.




Le Mouvement pour le Soutien à Faure (Msf) était face à la presse dimanche à Lomé. Lors de cette rencontre, le MSF a abordé les sujets touchant l’actualité du moment : les réformes constitutionnelles et institutionnelles, la marche de l’opposition prévue pour le 21 novembre prochain, le projet de loi initié par le CAR-ADDI etc.

Sur les questions des réformes, le MSF ne trouve aucun inconvénient au souhait des uns et des autres mais, à une seule condition : que les réformes voulues respectent la démocratie

A en croire M.Katanga Poro-Tcha, ceux qui pensent qu’avec la rue, ils pourront créer l’insurrection populaire et exiger la modification de la constitution au Togo, ont menti.

Faisant le parallèle entre l’évènement survenu au Burkina Faso les 30 et 31 Novembre 2014 le MSF estime que l’alternance ne se décrète pas mais s’obtient par les urnes. Ce pourquoi le peuple de Burkina Faso s’est levé contre n’existe pas au Togo.
Abordant le projet initié par le CAR-ADDI, Katanga Poro-Tcha a salué le courage de ces deux formations politiques mais, malheureusement, dit-il, ce projet a foulé au pied les principes fondamentaux des textes du pays.

"Nous disons que la loi, elle est la bienvenue malheureusement, nous sommes rendu compte que, la proposition de loi telle que l’opposition le fait est partiale alors qu’elle doit être impartiale. Les principes veulent que, la loi ne soit pas rétractive, mais aujourd’hui, les gens proposent une loi qui frappe le président qui est élu démocratiquement depuis 2010. Nous disons non à cette loi rétractive. Ensuite, la loi doit être impersonnelle mais aujourd’hui on se rend compte qu’elle est dirigée par une personne. Ce n’est pas normal. Tant que les textes fondamentaux ne sont respectés, l’opposition trouvera en face d’elle la majorité silencieuse", a déclaré Katanga Poro-Tcha.

"Oui à la révision constitutionnelle, mais tout en respectant les dispositions des textes. Le peuple togolais doit être vigilant. On ne peut transposer ce qui d’un pays à un autre sans se référer à la réalité de l’autre et le contexte du Togo. Nous sommes d’accord pour les réformes mais il faut qu’elles respectent les textes", a indiqué le coordonnateur général du MSF.

L’Union pour la République (Unir) avait appelé ses militants à descendre dans la rue le 21 novembre prochain pour appeler au respect des institutions du pays. Le MSF va se joindre à la manifestation, car, personne n’a le monopole de la rue, précise M.Katanga Poro-Tcha.

Le 21 Novembre prochain, l’Unir sortira, l’opposition également. On verra celui qui peut valablement représenter le peuple, a souligné le M.Katanga Poro-Tcha.

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