Togo - Le choix du candidat unique par le conclave Collectif « Sauvons le Togo » et la Coalition Arc-en-ciel, les réformes constitutionnelles et institutionnelles et la gestion du pays par l’opposition après la présidentielle de 2015, ce sont là des sujets sur lesquels Mme Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, Secrétaire générale de la Convention démocratique des peuples africains (CDPA) était revenue samedi dernier dans l’émission « Regard sur l’Actualité » sur RTDS.
Mme Brigitte Adjamagbo-Johnson tout en saluant la révolution burkinabé, n’a pas manqué, au cours de cetter émission, de faire une autocritique de l’opposition togolaise qui, depuis 1990, n’a pas trouvé le chemin de l’alternance.
« L’opposition est aussi responsable du retard dans l’alternance dans notre pays. L’erreur de trop est celle commis lors des élections législatives de 2013. Il faut qu’on arrête désormais cette série d’erreurs pour mieux nous organiser pour l’alternance en 2015. C’est pourquoi nous avons participé aux travaux du conclave jusqu’à la fin pour donner une chance à la dynamique unitaire », a-t-elle indiqué.
Elle reconnaît néanmoins que les 24 années de lutte ont permi d’avoir quelque chose. « Le chemin parcouru nous a permis d’avoir quelques résultats, mais nous pouvions mieux faire », a ajouté la Secrétaire générale de la CDPA.
Après avoir expliqué les différentes étapes du déroulement des travaux du conclaves, elle s’est dite satisfaite du résultat obtenu. « Nous ne disons pas que celui que nous avons choisi est le messie ou l’homme providentiel… D’ailleurs, aucune œuvre humaine n’est parfaite. Mais nous devons être unis derrière lui pour amener l’alternance », a-t-elle dit.
S’agissant des stratégies dont dispose l’opposition, du moins CAP 2015, pour obtenir sa victoire en cas de fraude, Mme Brigitte Adjamagbo-Johnson rassure : « Nous avons déjà installé sur le terrain une machine qui nous permettra de revendiquer et d’avoir notre victoire. Nous avons aussi déjà l’équipe qui va diriger le pays après la présidentielle ».
Pour elle, rien n’empêchera l’opposition d’avoir les réformes constitutionnelles et institutionnelles. « Nous obtiendrons la limitation du mandat. Nous obtiendrons les deux tours. Je vous dis que nous aurons ces réformes. Qu’on ne compte pas sur nous pour aller à ces élections comme à l’abattoir », a-t-elle martelé.
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