Appel de la à la marche du 21 novembre 2014/Kofi Yamgnane: "Faure ne veut pas d’alternance politique au Togo, sa propriété familiale héritée de son père"

Politique

Publié le mardi 18 novembre 2014 | Togo site

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Kofi Yamgnane, président de « Sursaut Togo »

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- 13/11/2014

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Activités des partis politiques

Il n’est plus un secret pour personne. Le processus électoral enclenché au Togo a du plomb dans les ailes depuis la sortie des Eglises du Togo et des ambassadeurs du Groupe des 5 qui exigent du pouvoir que les réformes constitutionnelles et institutionnelles, prescrites par l’Accord Politique Global (APG) de 2006 et dans les recommandations CVJR aient lieu avant toute élection en 2015.

Depuis lors, l’opposition a repris du poil de la bête et fait de cette question sa priorité. Que ce soit le CAR et l’ADDI ou les partis regroupés au sein du Combat pour l’Alternance politique en 2015 (CAP 2015) ainsi que les partis extraparlementaires, tous sont unanimes sur la question des réformes, même si la méthode des réclamations diffère selon les formations politiques.
Mais on se souvient qu’une première tentative de modification de la constitution consacrant la limitation du mandat présidentiel à deux termes de cinq ans ainsi que le mode de scrutin à deux tours a échoué le 30 juin dernier au Parlement.

Les députés de la majorité, hostiles à toute idée de réformes politiques qui feront bouger les lignes, ont rejeté le projet de loi au nom d’une certaine problématique de limitation de mandat. Une posture qu’a dénoncée Gerry Taama dans un billet posté sur page facebook fustigeant « le plus gros mensonge de la République ».

Quel est l’avis de Kofi Yamgnane sur des réformes ?

Kofi Yamgnane, homme politique franco-togolais, qui a fait part de sa volonté de briguer la présidence de la république en 2015 au Togo malgré ses ennuis judiciaires en France, fait une autre analyse de la question des réformes.

Pour le patron de Sursaut Togo (1 député à l’Assemblée nationale), le blocage des réformes est dû au refus de l’alternance dont fait preuve Faure Gnassingbé. Il considère toute autre explication comme « la recherche du sexe des anges ».

« Je trouve que vous passez trop de temps dans ce qui apparaît comme la recherche du sexe des anges ! Les choses sont pourtant claires: Faure ne veut pas d’alternance politique au Togo, sa propriété familiale héritée de son père. Or dans un scrutin à 2 tours, il sera nécessairement battu…Alors…. », a commenté Kofi Yamgnane mis en examen dans une affaire de trafic d’influence en France.

Le Togo organise théoriquement au premier semestre 2015, une élection présidentielle de fin de mandat de Faure Gnassingbé que sa mouvance positionne déjà pour un 3e mandat, conditionnant l’aboutissement des réformes par sa candidature.

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