Le Rapport sur l’Aide Publique au Développement (RAPD 2013) a été validé au cours d’un atelier qui a eu lieu le 14 novembre dernier à Lomé. Ce rapport est élaboré par le ministère de la Planification, du Développement et de l’Aménagement du Territoire à travers la Coordination Nationale de la Déclaration de Paris (CNDP) à partir des données générées par la Plateforme de Gestion de l’Aide (PGA).
Pour l’exercice 2013, les données recueillies révèlent globalement que la contribution des donateurs à la réalisation des priorités contenues dans la SCAPE est d’environ 176, 13 milliards de CFA. Ce montant connaît une légère baisse par rapport à 2012, estimé à 208,49 milliards de F CFA.
Les délégués des différents ministères, des chefs de services et des représentants des organisations de la société, du secteur privé et des ONG ont fouillé, amendé et validé les informations relatives aux décaissements sur les projets et les programmes de leur ministère ou institution. L’urgence de cette validation permet de justifier la transparence et l’efficacité dans la gestion des aides. Elle permet aussi de s’accorder sur la fiabilité du contenu de ce rapport avant de le rendre disponible et accessible aux différents utilisateurs.
La démarche s’inscrit dans le cadre des engagements pris par les chefs d’Etats et de gouvernement dans les foras internationaux pour rendre transparentes les actions de développement et la gestion des ressources mobilisées auprès des partenaires.
Le ministre de la Planification, du Développement et de l’Aménagement du Territoire, Mawussi Djossou Semodji a souligné que la transparence est de nos jours le facteur déterminant dans la gestion des ressources de toutes provenances. Dans ce contexte, un certain nombre d’outils et de ressources sont mis à la disposition des gouvernements et des bailleurs de fonds afin que ceux-ci publient et aient accès aux informations sur l’aide. C’est ainsi que les autorités togolaises, en adhérant à la déclaration de Paris sur l’efficacité d’aide en 2006, ont pris l’engagement de renforcer la coordination, la mobilisation et la gestion de l’aide au développement afin d’en assurer la transparence et une meilleure efficacité.