Togo - Cité dans une affaire de trafic d’influence en France et mis en examen, Kofi Yamgnane, président de «Sursaut-Togo" candidat annoncé pour les présidentielles de 2015 ne décolère pas.
Depuis Paris où il réside actuellement, l’homme malgré sa nouvelle situation, rompt le silence et aborde la question des réformes constitutionnelles et institutionnelles.
M. Yamgnane estime que le blocage des réformes est dû au refus de l’alternance dont fait preuve Faure Gnassingbé. Le patron de "Sursaut-Togo" considère toute autre explication liée aux réformes voulues par les uns et les autres comme "la recherche du sexe des anges".
«Je trouve que vous passez trop de temps dans ce qui apparaît comme la recherche du sexe des anges ! Les choses sont pourtant claires: Faure ne veut pas d'alternance politique au Togo etc. Car, dans un scrutin à 2 tours, il sera nécessairement battu (…)", a déclaré M. Yamgnane cité par nos confrères de togoactualite.
Rappelons que, la constitution togolaise de 1992 stipule que l’élection présidentielle est à deux tours et limite le mandat du président à deux. Mais cette constitution a été modifiée au temps du feu Gnassingbé Eyadema afin de rester au pouvoir. La Constitution de 1992 modifiée qui est l’actuelle constitution ne limite pas le mandat présidentiel et le scrutin est à un tour.
Cette Constitution permet donc à celui qui est au pouvoir de briguer indéfiniment la présidence, ce que les opposants dénoncent comme une confiscation du pouvoir et un chèque en blanc pour demeurer à vie au pouvoir.
Rappelons que l’actuel président Faure Gnassingbé qui a remplacé son papa est sur le point de terminer son 2e mandat et se prépare à briguer un 3e. Ce qui n’est pas du goût des opposants qui crient au pouvoir à vie et réclament des réformes de la constitution.
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