Ce n’est ni un film ou une fable. Cette affaire horrible d’homicide volontaire et de complicité d’homicide volontaire par décapitation s’est produite dans la banlieue de Lomé. Dodji et son père Komi ont été arrêtés pour avoir décapité un enfant de leur voisin à Agonyivé-Fiovi et sont actuellement écroué à la prison pour toujours.
En effet, le 27 Juillet 2003, le nommé Dodji alla voir son beau-frère pour lui avouer qu’il a subtilisé une tête humaine d’un riche Alhadji au Bénin. Et il demanda à son beau-frère de lui trouver un acquéreur. Comme celui-ci ne voulait pas être complice l’a conduit auprès d’un prétendu acheteur qui en réalité, n’était qu’un agent de Police. Alors, Dodji fut appréhendé en possession d’une tête humaine fraichement décapitée.
Dans son interpellation, il a tout mis sur le dos de son père. L’accusé a déclaré que c’est lui qui a donné l’ordre de tué l’enfant parce qu’il n’était pas en bon terme avec leur voisin qui se trouve être le père de la victime, et il fallait couper la tête de son enfant qui mettrait pied dans leur maison. Ainsi son père Komi, lui aurait remis un coupe-coupe bien aiguisé et deux (2) types de décoction pour passer à l’acte. Une décoction pour la victime et l’autre pour lui-même.
A l’absence du reste des membres des deux familles, le criminel invite sa victime derrière la chambre de son père où après absorption des décoctions précitées, il était devenu comme un fou alors que sa victime était affaiblie et s’est écroulé par terre. C’est en ce moment qu’il a décapité sa tête qu’il avait déposée dans la chambre de son père en abandonnant le corps et son coupe-coupe sur les lieux.
Après son arrestation, le père était devenu introuvable. Mais, il sera retrouvé plus tard après les enquêtes policières. Confronté à son fils, il affirma que Dodji était allé le retrouver dans sa ferme pour lui rapporter qu’il venait de tuer l’enfant de leur voisin Sodoga et qu’il a emporté la tête pour se rendre au Ghana pour la vendre. Le père reconnait qu’avoir retrouvé le corps sans tête de l’enfant, à son retour du champ, il l’a jeté dans les latrines. Pourtant, il n’a jamais demandé à son fils de tuer l’enfant et qu’il ne lui a rien remis à cet effet.
Après avoir longtemps impliqué son père dans cette affaire, le principal accusé Dodji est un peu revenu sur ces déclarations faites durant l’instruction. Il affirme que son père en réalité n’avait pour rien dans ce dossier.
Mais peine perdu, les deux accusés ont été condamnés à perpétuité par la Cour d’Assises de la Cour d’Appel de Lomé. Ce qui est une déception totale pour l’avocat de la défense, Me Zeus Ajavon.... suite de l'article sur Autre presse