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Marche demain dans la rue : Le gouvernement brandit l’arme d’interdiction, le CAP 2015 résiste
Publié le jeudi 20 novembre 2014  |  icilome


© Autre presse par DR
Le ministre de l’Administration territoriale, Gilbert Bawara


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Togo - Une nouvelle réunion s’est tenue mercredi entre le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales, Gilbert Bawara, son collègue de la Sécurité et de la Protection civile, Yark Damehame et une délégation du Combat pour l’Alternance Politique en 2015 (CAP 2015). Il a été question de persuader les organisateurs de la marche à trouver un autre point de chute que l’esplanade du Palais des Congrès.

Tout comme lors de la réunion de lundi dernier, les représentants du CAP 2015 sont restés inflexibles. Le point de chute de la marche sera bel et bien l’esplanade du Palais des Congrès de Lomé. « On va au Palais des Congrès, un point c’est tout », a déclaré Francis Pedro Amuzu, Chargé à la communication du CAP 2015.

Pour Gilbert Bawara, il faut que les responsables de ce regroupement de huit (08) partis politiques de l’opposition décident vite d’un autre point de chute afin d’en informer le plus tôt possible le ministère de la Sécurité qui prendra ses dispositions pour encadrer la manifestation.

Cette modification pourrait induire le changement d’itinéraire, à en croire le ministre de l’Administration territoriale. Le seul motif brandi par M. Bawara est la session de l’Assemblée nationale qui se tient ce jour. Le gouvernement craint donc qu’il y aura des grabuges qui peuvent perturber les travaux des députés.

Face à la résistance du CAP 2015, Gilbert Bawara brandit l’arme de l’interdiction, mais de façon implicite. « Le gouvernement prendra ses responsabilités, si les organisateurs persistent toujours à terminer leur marche au Palais des Congrès », a-t-il indiqué.

S’agissant des miliciens, des gros bras autres militaires et bérets rouges et que le pouvoir serait sur le point de relâcher au sein des manifestants et dont parlent certains médias, le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales apporte un démenti.

« Vous savez que dans notre pays, on est habitué aux affabulations, aux fantasmes et autres. Les forces de sécurité, c’est-à-dire la Police et la Gendarmerie sont les seules indiquées à quadriller les manifestations. Elles sont décidées à travailler dans un esprit de collaboration avec les organisateurs », a souligné Gilbert Bawara.

Ces différentes positions tranchées montrent à suffisance qu’il y aura de l’électricité dans l’air ce vendredi 21 novembre.

On apprend dans la foulée que la majorité silencieuse et autres associations de soutien à Faure Gnassingbé qui, aussi, descendront dans la rue, auront pour point de départ de leur marche la Colombe de la Paix. Elles chuteront sur le terrain d’Agoè.

I.K.

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