Il avait promis de prendre l'initiative face à l'inaction du Congrès: Barack Obama a offert jeudi soir une régularisation provisoire à quelque cinq millions de clandestins, sur un total de 11 millions vivant aux Etats-Unis sous la menace d'une expulsion.
"Une amnistie de masse serait injuste. Des expulsions de masse seraient à la fois impossibles et contraires à notre caractère", a expliqué le président américain lors d'une brève allocution solennelle depuis la Maison Blanche, promettant un système "plus juste et plus équitable". Vent debout contre des décisions présidentielles qu'ils jugent anticonstitutionnelles, ses adversaires républicains ont immédiatement promis de les combattre, au Congrès ou en justice.
"Ce n'est pas comme cela que notre démocratie fonctionne", a tonné John Boehner, président de la Chambre des représentants. "Le président a dit qu'il n'était ni un roi, ni un empereur, mais il se comporte comme s'il en était un". "Je n'ai qu'une réponse : votez une loi!", a lancé le président Obama à ses détracteurs, assurant que ses décisions reposaient sur de solides bases légales et qu'elles s'inscrivaient dans la lignée de celles prises par tous ses prédécesseurs, républicains comme démocrates, depuis un demi-siècle.... suite de l'article sur Jeune Afrique