A quelques heures de la tenue vendredi 21 novembre de la marchée simultanée mais opposée des acteurs socio politiques togolais, l’opinion dit craindre que « les deux manifestions soient émaillées de violences ».
On se dit convaincu qu’il y aura de l’électricité dans l’air.
L’esplanade du Palais des Congres de Lomé, point de chute de celle du Combat pour l’Alternance Politique en 2015 (CAP 2015), pose d’ores et déjà problème selon les autorités compétentes.
Se prononçant en début de semaine sur les deux manifestations, Koffi Yamgnane, le président de Sursaut Togo, opposition, a déclaré ceci : « Je souhaite qu’il y ait zéro incident … sinon, le pouvoir en portera la totale responsabilité ».
Le franco togolais estime qu’« autant l’opposition et la société civile ont des raisons de manifester, autant le projet de manifestation du RPT/UNIR est une provocation ».
M Yamgnane devrait se rappeler que la liberté de manifester est reconnue à tous et que nul ne détient le monopole de la rue.
Pour rappel, le CAP 2015 et les ODDH disent manifester en vue de « mettre la pression sur le pouvoir afin d’exiger des réformes constitutionnelles avant la présidentielle 2015 ».
Du côté des associations de soutien au parti au pouvoir, la manifestation a pour finalité de « soutenir le respect de la légalité constitutionnelle au Togo ».
Par ailleurs, le ministre de l’Administration territoriale, Gilbert Bawara s’inscrit en faux par rapport aux allégations selon lesquelles, le pouvoir serait sur le point de relâcher parmi des manifestants des miliciens, des gros bras autres militaires et bérets rouges.
Voici le démenti que M Bawara apporte pour rassurer la population :
« Vous savez que dans notre pays, on est habitué aux affabulations, aux fantasmes et autres. Les forces de sécurité, c’est-à-dire la Police et la Gendarmerie sont les seules indiquées à quadriller les manifestations. Elles sont décidées à travailler dans un esprit de collaboration avec les organisateurs ».