Communiqué de presse (Relatif manifestations de rue des 21 et 28 novembre 2014)
L’AITAE est vivement préoccupée par la brusque montée de la tension politique suite aux appels à manifester dans les rues, lancés par le CAP-2015 et le RPT/UNIR ainsi que ses ailes marchantes, pour, respectivement, exiger les réformes constitutionnelles et institutionnelles préconisées par l’APG, et soutenir la constitution et les institutions de la République.
L’AITAE condamne avec la dernière rigueur l’attitude irresponsable de ces deux camps qui, pour des raisons totalement illégitimes choisissent la voie de la confrontation avec tous les risques que cela peut comporter pour la cohésion et la paix sociale dans notre pays.
L’AITAE ne voit pas le bien-fondé de la manifestation du CAP-2015, du moment où, l’opposition est sur le point d’introduire à l’assemblée nationale un projet de loi portant révision constitutionnelle en vue d’opérer les réformes préconisées par l’APG et la CVJR.
L’AITAE constate que l’appel à manifester du CAP- 2015 n’est pas de nature à favoriser le consensus préconisé par l’APG et la CVJR en matière de réformes constitutionnelles et institutionnelles.
L’AITAE trouve inadmissible l’attitude du RPT/UNIR et de ses ailes marchantes, étant donné que le gouvernement qui est son émanation s’est toujours dit disposé à opérer les réformes recommandées par la CVJR et dont la mise en œuvre a été confiée au ministère des droits l’homme.
L’AITAE constate avec regret que le pouvoir de monsieur Faure Gnassingbé, en autorisant le parti RPT/UNIR à organiser des manifestations de rue soit disant pour soutenir la constitution, est viscéralement opposé aux réformes.
L’AITE demande au CAP-2015 et au RPT/UNIR de cesser de jouer aux apprentis sorciers afin que notre pays ne soit pas précipité, par leur faute, dans une situation de chaos politique aux conséquences désastreuses .
L’AITAE exhorte les deux parties à surseoir à leurs marches afin de faire baisser la tension politique pour créer un climat propice aux discussions autour de la proposition de loi de révision constitutionnelle que l’opposition est sur le point d’introduire au parlement.
Fait à Lomé, le 19 novembre 2014.
Pour le bureau Exécutif, le Premier vice-président