Il n’est un secret pour personne, la vente illicite de carburant s’est imposée à Lomé et dans plusieurs localités du Togo. On assiste depuis la dernière hausse des prix des produits pétroliers à la pompe à une multiplication de points de vente à cause de la demande très forte.
En kiosque jeudi, le journal « Economie & Développement » fait savoir que le phénomène prend de prendre d’ampleur du fait du très grand nombre de consommateurs : conducteurs de taxi-motos (zémidjan) ou simple usager. De plus, plusieurs consommateurs de ce produit pétrolier dont la vente est déclarée illicite soutiennent qu’il est à bon prix, se trouve à proximité des habitations et on peut s’en procurer rapidement.
Même si les autorités soutiennent que le trafic illicite des produits pétroliers reste et demeure rigoureusement interdit sur l’ensemble du territoire national, les vendeurs qui bénéficient du soutien populaire continue leurs activités malgré les quelques descentes musclées des forces de l’ordre et de sécurité, soldées certaines fois par mort d’homme, peut-on lire dans le journal.
Mais, qu’à cela ne tienne, le gouvernement togolais et les sociétés exportatrices des produits pétroliers s’inquiètent des conséquences de ce circuit parallèle pour l’économie et qui fait déjà perdre au Togo la bagatelle de près de 20 milliards Fcfa par an.
Mais le Journal « Economie & Développement » rappelle que si le produits peut s’acheter moins cher, ses conséquences ont incalculables pour les contrebandiers. Il est à la base de plusieurs incendies recensés durant cette année dans le village de klonyamé (près de Notsè) avec 6 morts, d’une maison dans le quartier Bè et qui a fait un mort et des blessés.
Il y aussi des affrontements entre forces de l’ordre et des populations souvent soldés par des morts d’hommes. Les derniers évènements de Messan Kondji, à Aného en est la preuve, rappelle le journal.
Le bimensuel propose à l’Etat d’explorer de moyens de lutte autre que la force, impliquant les vendeurs pour venir à bout du trafic. Quant aux vendeurs, ils doivent revoir leurs moyens d’entreposage.
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