Le vendredi 21 novembre a été choisi par une partie de l’opposition togolaise réunie au sein du CAP 2015 (Combat pour l’alternance pacifique en 2015) pour exiger des réformes avant la prochaine présidentielle. Les sympathisants du parti au pouvoir n’entendaient pas laisser la rue à l’opposition.
Depuis quelques jours, l’opposition togolaise appelle ses militants à descendre massivement dans la rue vendredi 21 novembre pour exiger du pouvoir des réformes institutionnelles et constitutionnelles, notamment pour limiter le nombre de mandats présidentiels.
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Les partisans du président Faure Gnassingbé ont décidé de riposter en organisant une contre-manifestation le même jour pour dénoncer les intimidations des opposants. "Les réformes ne s’obtiennent pas dans la rue", selon un responsable du parti au pouvoir, Union pour la République (Unir).
Toute la semaine, les Togolais ont assisté aux joutes verbales des responsables des deux camps dans les médias. Arguments contre arguments, chacun essayait de démontrer la légitimité de sa manifestation. Dans les coulisses, les responsables de la sécurité publique négociaient pour éviter que les deux camps ne se retrouvent face-à-face.
Côté gouvernement, on a essayé de rassurer la population. La consigne était claire : "aucun débordement ne sera toléré. Il faut permettre à chaque citoyen de vaquer librement à ses occupations en ce jour ouvrable". Jeudi 20 novembre, au soir, un communiqué du gouvernement a néanmoins demandé aux élèves de Lomé et de ses environs de rester chez eux le lendemain.... suite de l'article sur Jeune Afrique