Rien de potable n’est au finish sorti de la rencontre entre le chef de file de l’opposition, Jean Pierre Fabre et Faure Gnassingbé le 22 Novembre dernier au nouveau palais de la présidence.
Après la rencontre, Jean Pierre Fabre de l’Anc, Mme Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson de la Convention démocratique des peuples africains (CDPA) et Me Abi Tchessa du Parti socialiste panafricain (PSR) qui composent la délégation au Palais présidentiel ont fait le compte rendu de leur discussion avec le chef de l’Etat à la presse
"La semaine dernière en ma qualité de chef de file de l’opposition,j’ai adressé une lettre au chef de l’etat pour attirer son attention sur la situation préoccupante du pays notamment après le rejet par la majorité parlementaire UNIR du projet de loi de révision constitutionnelle introduit à l’assemblée nationale le 30 juin dernier.J’ai stipulé dans ce courrier, qu’en sa qualité de chef de l’état, garant de la paix sociale et de la cohésion nationale, il lui revenait de prendre la mesure de la situation et de faire en sorte d’éviter à notre pays les drames et les tragédies que vivent les pays de la sous région en raison d’une volonté de rupture du consensus national et j’ai souhaité le rencontrer pour lui faire part de mes préoccupations. Il m’a repondu en me fixant un rendez-vous sur ce samedi. J’étais accompagné de deux de mes collegues de CAP 2015", a déclaré Jean-Pierre Fabre.
Dans son compte rendu, il a dit avoir fait savoir au chef de l’état la nécessité d’opérer les réformes. Selon lui, les élections sans ses réformes n’ont aucun sens.
"Dans sa réponse, Faure Gnassingbé a déclaré qu’il y a une proposition de loi introduite par les députés de l’opposition à l’Assemblée nationale, qu’on laisse cette proposition suivre son cours normal et qu’il espère que chacun fera preuve d’esprit de consensus pour que ces réformes soient adoptées", a indiqué le président de l’ANC
Sur les réformes : « Nous lui avions dit qu’il est responsable de la situation et qu’en tant que chef de l’Etat, il doit prendre des décisions et il est le seul concerné face à l’histoire. » a averti M. Fabre.
Il a aussi profité pour discuter avec le chef de l’Etat de la marche de Cap2015 le vendredi 21 novembre.
Rappelons que cette rencontre est la deuxième du genre entre Faure Gnassingbé et Jean-Pierre Fabre après la première du 05 mars 2014.