Le leader de l’opposition, Jean-Pierre Fabre a rencontré ce samedi 22 novembre 2014, le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé. A la sortie de cette audience, Jean-Pierre Fabre a fait le point de leurs échanges à la Presse. Trois grands sujets ont étés évoqués.
La rencontre entre Faure Gnassingbé, Chef de l’Etat et Jean-Pierre Fabre, chef de file de l’opposition portait sur trois grands sujets. D’abord, les questions de réformes constitutionnelles et électorales à effectuer avant la présidentielle de 2015, ensuite la répression de la marche organisée ce 21 novembre par CAP-2015 et enfin, les détenus de l’ Alliance Nationale pour le Changement (ANC) dans l’affaire des incendies.
Sur la question fondamentale des réformes, selon Jean-Pierre Fabre, Faure Gnassingbé dit espérer qu’un consensus sera trouvé autour de la nouvelle loi introduite par l’opposition au parlement. Le président de la république a donc suggéré à son interlocuteur de laisser la procédure suivre son cours. « Nous lui avons fait comprendre qu’il doit peser de son poids pour que les réformes se fassent avant la présidentielle », a souligné Jean-Pierre Fabre.
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En définitif, le président de la République a rassuré qu’il y aura des discussions sur la question. Mais pour l’opposition incarnée par Jean-Pierre Fabre, « cette rencontre avec Faure Gnassingbé ne doit pas être interprétée comme la fin des manifestations pour réclamer les réformes ». Jean-Pierre Fabre n’a d’ailleurs pas manqué l’occasion pour appeler les populations à une sortie massive le 28 novembre pour la marche des ODDH.
En ce qui concerne la répression de la marche du 21 novembre, Jean-Pierre Fabre dit avoir protesté contre la répression des militants. Le président Faure Gnassingbé de son côté a déploré que les militants aient refusé de suivre l’itinéraire proposé par le gouvernement.
Enfin, le leader de l’opposition a rappelé au chef de l’Etat que des militants de l’ANC sont toujours détenus à la gendarmerie dans le cadre des incendies des marchés et que des leaders sont toujours sous contrôles judiciaires.