Le ministère de l’Economie et des Finances lance lundi une offensive de charme en direction du grand public, au Togo comme à l’étranger.
L’objectif est de présenter de manière exhaustive les progrès réalisés par le pays depuis 10 ans. Une campagne qui s’articule autour d’un site internet, d’un film et d’un document d’information économique et financière.
‘Togo en marche, réformes, croissance et perspective’, rappelle que l’Etat a investi 1000 milliards de Fcfa dans le secteur des infrastructures au cours des 4 dernières années. Le gouvernement a décidé de consacrer annuellement 20% de ses revenus à l’investissement public.
Les recettes fiscales ont bondi de 123% entre 2005 et 2013, la progression du PIB a été de 100% entre 2005 et 2014 et le taux de croissance devrait s’établir à 6% cette année.
En matière de santé, d’éducation, de gouvernance, de transparence budgétaire, de relance du secteur agricole, les résultats sont positifs
Partisans et adversaires du pouvoir reconnaissent des avancées significatives, de même que les partenaires traditionnels du Togo.
Comme le souligne le président Faure Gnassingbé dans un éditorial publié à l’occasion du lancement de la campagne, la finalité de la politique engagée voici près de dix ans est de faire du Togo l’un des plus belles réussites africaines.
‘Aujourd'hui, le Togo est une nation pleine de promesses et le climat y est favorable à la prospérité. C'est le résultat d'une volonté politique forte de transformation économique et sociale. Désormais, tout est en place pour faciliter le progrès et faire fructifier les investissements’, écrit-il.
Le chef de l’Etat dit aborder l’avenir avec confiance et sérénité.
‘Le pays a mis le cap sur la modernité, soutenus durablement par les partenaires du développement. Leurs nombreux programmes de coopération et d'investissements engagent tout le pays à avancer. Et c'est pourquoi le défi de l'avenir est déjà ici un succès : ensemble, nous bâtissons le progrès, dans un esprit d'intelligence et de volonté.’
Le Togo est engagé dans une stratégie économique qui lui permettra de rejoindre, dès 2015, les rangs des pays affichant la plus forte croissance en Afrique .