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«Que vaut la légitimité de la marche si le dialogue est encore possible !»
Publié le mardi 25 novembre 2014  |  Horizon news


© aLome.com par Lakente Bankhead
Le CAP 2015 et ses leaders ont mobilisé en masse leurs sympathisants et militants pour réclamer des réformes le scrutin de l`an prochain.
Lomé, ce 21 novembre 2014. La marche de protestation du CAP 2015 conduite par ses premiers responsables s`est terminée en queue de poisson quand les manifestants ont tenté de forcer un barrage de forces de l`ordre, au niveau du rond point RAMCO.


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Un autre dialogue est-il possible au Togo pour sauver les réformes?

La plus grande chance que l’opposition aurait manqué d’obtenir les réformes constitutionnelles et institutionnelles est de ne pas chercher à ouvrir un autre dialogue sincère avec l’actuel chef d’Etat Faure Gnassingbé.


Le 05 mars dernier, la rencontre entre le chef de fil de l'opposition et le chef de l'Etat a donné lieu en mai au dialogue dit Togotélécom II conduisant à l’envoi à l’assemblé nationale du projet de loi portant modification de la constitution togolaise qui limite le mandat présidentiel et le scrutin à deux tours.
Une chance que l’opposition n’a pas vite saisi en exigeant la rétroactivité et son application immédiate alors que les 4/5 des députés ne sont pas atteints pour faire passer le vote au parlement.

"La loi est faite pour le futur et non pour le passé et le présent" et même s’il y aurait urgence, c’est par un dialogue sincère. Ce cas exclu, ne serait-il pas difficile et impossible que la proposition d’ADDI et le CAR/CAP 2015 ne puisse passer à l'assemblée nationale si au finish la finalité est d'empêcher Faure Gnassingbé de se présenter aux élections présidentielles de 2015. Seul le peuple est souverain et décide de celui qui va le diriger dans les urnes. Faut-il le rappeler que l’actuelle constitution votée en décembre 2002 permet au président togolais de se présenter aux élections tant de fois qu'il le souhaite.


Un dialogue politique inter-togolais sincère ne serait pas de plus puisque lors du précédent tout a été déblayé reste la question épineuse de la limitation de mandat et du scrutin à deux tours.
Un message qui semble bien être compris par les deux maîtres initiateurs du nouveau projet de loi portant modification de la constitution. D’après Aimé Gogué de l’ADDI dans une publication la semaine dernière, « Pour ADDI, la politique exige une éthique. Le dogme et l’exclusion doivent être proscrits dans une société où nous recherchons un « vivre ensemble meilleur ».
Ce message fut corroboré par le président du Front des Patriotes pour la Démocratie (FPD) l’honorable Dimon Oré qui dénonce l’attitude intransigeante des membres du CAP 2015, « Il faut faire les réformes par la voie pacifique et non dans la brutalité ».

Sur l’opportunité de faire revenir une proposition de loi sur les reformes constitutionnelles et institutionnelles à l’assemblée nationale, Gerry Tama le président du parti le NET estime, pas peur de voir le texte rejeté de nouveau et avec un retour possible à l’assemblée qu’en février, au moment de la campagne électorale, l’opposition envisage entamer des négociations avec le pouvoir pour que le texte passe. Pourquoi alors utiliser la rue ?

Pour Klassou Sélom, 1er vice-président à l’assemblée nationale togolaise, parti au pouvoir, « Le processus des réformes, UNIR dit « OUI » mais dans un esprit de conciliation et de consensus »

Si les acteurs politiques se soucient réellement de cette population, ménagent bien leur monture de compréhension sans qu’aucun camp ne jette de l’anathème sur l’autre, pourquoi les réformes ne seraient pas possible à temps réels? C'est une question de sincérité et de franchise que du côté de l'opposition et du pouvoir! Notre hymne national nous prodigue de sage conseil; je cite « Dans l’unité nous voulons te servir... ». Voilà l'exemple palpable des Burkinabé qu'il faut essayer de copier qui en deux semaines ont établi la charte de la nouvelle constitution et choisir unanimement un président de transition. Ils ont démontré aux yeux du monde entier que « Quand on est uni et si les égos se font taire, c'est possible de soulever une montagne».


Y a-t-il urgence de faire encore descendre les pauvres populations dans la rue pour réclamer et exiger les réformes constitutionnelles et institutionnelles? L'Eglise, les partenaires, la CVJR, les textes de la CEDEAO ont été clairs en appelant la classe politique à un consensus.
La population est mature, consciente de sa situation depuis 24 ans de lutte démocratique. Que de vie humaine laissée parterre, perdue, que de femmes nues retrouvées dans les rues. Tout cela pour quel résultat ? Que vaut la légitimité de la marche si le dialogue est encore possible.La politique, c'est toujours les compromis pour sauver l'essentiel!


Togo debout ! luttons sans défaillance mais dans le dialogue entre fils et filles d’un Togo chéri, l’or de l’humanité.
Au moment opportun, le peuple décidera de son destin !






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