Les recommandations de la Commission vérité justice et réconciliation (CVJR) ne seront totalement mises en œuvre que si tous les acteurs de la société togolaise jouent effectivement leur partition. Pour permettre à ce que les différents départements ministériels accompagnent ce processus de mise en œuvre aux côtés des acteurs de la société civile, la Plateforme citoyenne justice et vérité a trouvé important qu’il faut associer les responsables des ministères.
Un plaidoyer est en cours d’élaboration ce mardi avec les techniciens des différents ministères pour qu’au moment de la prise des décisions, lesdites recommandations puissent être prises en compte. « D’autres pays ont fait des actions similaires et cela a porté ses fruits, c’est pourquoi nous aussi nous poussons nos cadres ministériels à agir dans cette mesure pour pouvoir obtenir des résultats satisfaisants », a déclaré Epiphanie Kokoè WILSON, présidente de la plateforme citoyenne. Durant deux (2) jours, les responsables de la CVJR vont échanger avec les participants sur l’expérience des autres pays francophones qui ont entamé le processus de justice transitionnelle puis capitaliser toutes ces expériences et revoir dans quel cadre se situe le Togo. L’entretien est fait sur la base d’un guide que l’Organisation internationale les de la francophonie (OIF) a mis à la disposition de la plateforme.