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Togo: l’opposition engage un "bras de fer" avec le pouvoir pour obtenir des réformes
Publié le mercredi 26 novembre 2014  |  AFP


© aLome.com par Parfait
Eric DUPUY, chargé de communication de l’ANC


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L’opposition togolaise a dit mercredi engager "un bras de fer" pour obtenir une réforme de la constitution et éviter que le président Faure Gnassingbé ne se présente pour la troisième fois devant les électeurs l’an prochain.


En visite au Ghana, M. Gnassingbé a affirmé mardi que la Constitution en vigueur au Togo, qui prévoit notamment un nombre illimité de mandats présidentiels, serait "rigoureusement respectée" et a laissé entendre qu’il pourrait briguer un troisième quinquennat en 2015.


Jean-Pierre Fabre, le chef de file de l’opposition, a accusé M. Gnassingbé de "tergiverser pour se maintenir au pouvoir". Il a déclaré à l’AFP avoir l’intention de "maintenir la pression sur le régime" pour "contraindre (le président) à faire des réformes" avant la présidentielle de 2015, dont la date n’a pas encore été rendue publique.

"Faure Gnassingbé a finalement dévoilé ses intentions et nous sommes très contents. Il jouait à cache-cache. Maintenant, il est sorti du bois" a-t-il ajouté.

M. Gnassingbé "est dans sa logique de s’éterniser au pouvoir comme son père (...) C’est le bras de fer engagé (...) nous n’allons pas baisser les bras", avait auparavant déclaré à l’AFP Eric Dupuy, porte-parole l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), le parti de Jean-Pierre Fabre.

"Nous appellerons toute la population togolaise à se mobiliser, afin d’obtenir ces réformes avant les élections", a ajouté M. Dupuy.

Les réformes voulues par l’opposition ont déjà été rejetées une fois par le Parlement, où le parti au pouvoir détient la majorité absolue.

M. Fabre, qui a rencontré samedi le président Gnassingbé à Lomé, avait répété à l’issue de cet entretien que la présidentielle de 2015 n’aurait "aucun sens sans ces réformes".

Malgré la répression d’une manifestation de plusieurs milliers d’opposants par les forces de l’ordre, vendredi, à coup de gaz lacrymogène, 16 organisations de défense des droits de l’homme maintiennent leur marche, vendredi prochain, pour réclamer des réformes politiques avant la présidentielle.

Porté au pouvoir par l’armée à la mort de son père, le général Gnassingbé Eyadéma qui a gouverné le pays d’une main de fer pendant 38 ans, Faure Gnassingbé a remporté en 2005 et 2010 des scrutins présidentiels dont les résultats ont été contestés par l’opposition.

Au Burkina Faso, pays voisin du Togo, une tentative du président Blaise Compaoré de modifier la constitution pour pouvoir se représenter à la présidentielle de l’an prochain a entrainé son renversement en octobre après 27 ans de pouvoir.


ek-cdc/jlb

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