Une conférence régionale sur les approches innovantes de financement de l’enseignement supérieur et de la recherche s’est ouverte mercredi à Lomé.
L’émergence d’un marché mondial pour le capital humain de haut niveau est la preuve tangible du rôle d’avant-garde de l’enseignement supérieur dans le processus de modernisation de nos Etats. Elles en appellent, par conséquent, à la nécessité pour tous les acteurs d’un accompagnement plus accru et plus soutenu, a déclaré le Premier ministre, Arthème Ahoomey-Zunu, à l’ouverture des travaux.
Pendant des décennies, les universités ont fonctionné sur des budgets publics, mais les évolutions à l’échelle mondiale et la pénurie de ressources nécessitent désormais de trouver des financements alternatifs.
Des pistes existent, fruit de plusieurs études menées par l’UNESCO, l’Association des Universités Africaines (AUA), l’Association pour le Développement de l’Education en Afrique (ADEA) et le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES) qui seront discutées pendant deux jours à Lomé.
La finalité n’est pas un désengagement de l’Etat, mais la possibilité pour celui-ci de s’adosser à des partenaires publics ou privés pour améliorer la qualité de l’enseignement. Un vrai challenge.