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Rien ne va plus entre les occasionnels et la direction de la SNPT
Publié le jeudi 27 novembre 2014  |  Horizon news


© Autre presse par dr
Le siège de la Société Nouvelle des Phosphates du Togo (SNPT)


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« D’ici 30 novembre 2014, nous serons dans l’obligation de mener des actions de revendications dans les mines et usines accompagnés de toute la population »

Ils sont environs 500 occasionnels de la Société Nouvelle des Phosphates du Togo (SNPT) de la carrière de Hahotoé et de l’usine de Kpémé à rentrer en grève depuis le 11 novembre dernier.



Les grévistes réclament purs et simplement à être embauchés comme des agents permanents de la plus grande société économique du Togo pour certains après plus de 10 ans et pour d’autres 27 ans passés avec un salaire dérisoire de 192f/h.

Regroupés en Collectif des Jeunes des Villages Miniers, ces jeunes jugent qu’il est temps qu’ils jouissent des fruits des terrains que leurs grands parents ont sacrifié pour le bien-être de tous les togolais.

Brandissant le procès-verbal de la réunion du 05 juin 1991, entre le Front commun des comités de développement des villages miniers et l’OTP aujourd’hui la SNPT, en son article premier (embauche), il en sort qu’à l’avenir une priorité d’embauche sera réservée aux jeunes gens des villages miniers à chance et à compétences égales face à d’éventuels postulants.

« Malheureusement aucune clause n’a été respectée jusqu’alors et la Direction refuse de dialoguer et de signer un contrat écrit de travail. Les primes de paniers de nuits, de poste et repas pour les heures supplémentaires ne sont pas payées. Aucune déclaration à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) au grand risque des accidents du travail auxquels nous sommes exposés chaque jour », a martelé Soké Komlavi porte-parole du Collectif de Hahotoé au cours d’une conférence de presse ce mercredi à Lomé.


« Mais telles ne sont pas nos surprises que chaque mois la direction continue de faire des recrutements de nouveaux agents à qui nous apprenons à manipuler les machines. Pir, récemment les bras et les jambes de nos deux amis ont été complètement broyés malgré cet incident aux heures de services, la direction leur est restée insensible. Ils sont abandonnés à eux mêmes, pas de salaires, pas de traitement particulier. Ayez pitié de nous !», a laissé entendre Folly-Gah Ayayi, porte-parole du collectif de Kpémé.

Pour ces jeunes, ils sont décidés à aller jusqu’au bout et interpellent les premières autorités du pays, les députés, les Organisations de Défenses des Droits de l’Homme, les juges et autres à venir à leurs secours !

«Finalement si nos désirs ardents d’être embauchés ne sont pas satisfaits d’ici 30 novembre 2014, nous serons dans l’obligation de mener des actions de revendications à tous les niveaux (mines et usines), accompagnés de toute la population des deux zones », ont-ils indiqué à la fin de la déclaration liminaire.

Rappelons qu’après le licenciement de 604 agents de la SNPT en 2008, pour résoudre le problème de manque de personnel aux postes de nettoyeur, surveillant tête motrice et station de retour, surveillant câble, taluteur et surveillant décharge voire de conducteurs lève-bande, la direction avait procédé aux recrutements des manœuvres occasionnels pour remédier définitivement à ce manquement et assurer les départs à la retraite et des invalidités.

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