Après l’intervention du président du groupe parlementaire UNIR, Christophe Tchao, dans l’émission « club de la presse » de la radio Kanal FM mercredi, on ne peut pas espérer grand-chose de la proposition de loi introduite il y a quelques jours par l’opposition parlementaire à l’Assemblée nationale.
Et pour cause, à la suite du passage du texte devant la conférence des présidents des commissions de l’Assemblée nationale, les députés UNIR, par la voix de leur président, semblent ne « rien » trouver de « nouveau » dans ce texte qui puisse prendre en compte leurs « observations et aspirations » pour lesquelles le projet de loi avait été rejeté le 30 juin dernier.
« Le même texte avec les mêmes dispositions et articles avait déjà été rejeté par le groupe parlementaire. Pour le réintroduire, ils doivent se rapprocher du groupe qui l’a rejeté. Comment pouvons-nous y arriver, si on n’arrive pas à discuter et à trouver un consensus ? Pour que nous députés UNIR, nous poussions aller discuter du même texte, c’est qu’il y a du nouveau qui puisse prendre en compte nos aspirations et nos observations, ce qui n’est pas le cas », a déclaré le député.
Mieux, la déclaration conjointe annexée par les 25 députés initiateurs à la proposition de loi complique les discussions entre les deux (2) parties.
« Les responsables du Combat pour l’alternance en 2015 (CAP 2015), du Comité d’action pour le renouveau (CAR) et de l’Alliance des démocrates pour le développement intégral (ADDI), décident de ne formuler aucune modification particulière nouvelle et de ne s’associer à aucun amendement », a regretté l’ancien ministre du Tourisme.
Mardi à Accra au Ghana, le président de la République, Faure Gnassingbé a rappelé que pour lui, ce qui est important, c’est le respect « rigoureux » de la Constitution en vigueur.