Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Autre presse N° 001 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Fini, le rêve de l’opposition: Faure Gnassingbé choisit le respect de la Constitution
Publié le jeudi 27 novembre 2014  |  icilome


© Autre presse par DR
Le président Faure Gnassingbé à Dapaong pour offrir du matériel agricole aux populations
Samedi 17 mai 2014. Dapaong. Le président Faure Gnassingbé offre du matériel agricole aux populations


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Togo - Dans un contexte où un groupe de partis d’opposition croit dur comme fer, qu’un troisième mandat du président Faure Gnassingbé ne passera pas, ce dernier a décidé, depuis Accra où il séjourne depuis deux jours, de répondre sans aucune forme de détour: « La Constitution en vigueur sera rigoureusement respectée ». Fin donc de la partie ! Trêve de rêves aux allures parfois de menaces et même d’entraves à l’autorité du premier citoyen du Togo. C’est désormais clair. Avant l’élection présidentielle de 2015, il n’y aura pas de limitation de mandat présidentiel.

Lors de sa rencontre avec les journalistes à Accra, le président de la République Faure Gnassingbé a tenu des propos qui comptent parmi les plus explicites qu'il ait prononcés depuis bientôt dix ans. Si le président s'est montré transparent, il n'en a toutefois pas moins laissé planer le doute sur sa participation à la prochaine élection présidentielle. Il n’a pas du tout écarté la possibilité qu’il soit candidat à sa propre succession en 2015 et a déclaré qu’il réserve la primeur de la nouvelle à ses militants à Lomé, espérant que le parti UNIR lui ferait confiance en l’adoubant candidat.

C’est désormais clair et sans ambages ! Cette déclaration du président de la République, moins d’une semaine après sa rencontre avec Jean-Pierre Fabre, le président de l’ANC, pourrait être lue comme une réponse claire au candidat du CAP2015, qui n’a pas hésité à se lancer dans des propos va-t’en guerre au sortir de l’audience du samedi dernier. « Je ne compte pas perdre mon temps. La mobilisation va se poursuivre… », lançait en effet Fabre. Alors qu’il rapportait d’autre part, lui-même, que son hôte a dit, que l’espoir est permis avec l’introduction d’une nouvelle proposition de loi par l’opposition à l’Assemblée nationale.

Fallait-il continuer par miser sur la rue pour demander les réformes en l’état actuel des choses? Voulue par le président de l’ANC avec sa campagne de remise en cause de l’autorité du Chef de l’Etat, cette réponse depuis Accra resitue dorénavant le jeu politique, ferme la porte à toute chance de dialoguer. Faure Gnassingbé n’est pas un président de la République hors la loi, il reprend les choses en mains.il est chargé du respect d'une Constitution qui «assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens». Le président a, par sa déclaration d’Accra, marqué son pragmatisme vis-à-vis de la loi fondamentale et a tenu aux devoirs de sa fonction.

Cet événement oblige au sursaut et à la réflexion la plus large au sein de l’opposition. Celle-ci est certes marquée d’un côté par un camp pondéré, réfléchi et rompu à l’art politique, comme l’ADDI et le CAR, qui rejettent en bloc la démarche qui consiste à chercher les Réformes par les pressions de la rue. Malheureusement, à cette catégorie élitiste d’opposants, s’opposent les empiriques galvanisés par l’ANC et le CAP.

L’événement d’Accra qui est un autre tournant important de l’histoire politique de notre pays, ne saurait être traité à la légère par ces derniers. Ils doivent en tirer des leçons. Car ils (Jean-Pierre Fabre et amis) viennent de creuser eux-mêmes le trou et de procéder à l’enterrement du brin d’espoir qui était encore permis jusqu’à ce jour.
La fonction que le suffrage populaire a confiée à Faure Gnassingbé en 2010 lui impose de veiller au respect de la Constitution. Il est donc temps d’aller au plus vite sur le processus électoral et que le meilleur puisse gagner à la prochaine présidentielle.

Julie Tcheke
Lumière de la Démocratie

 Commentaires