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Au Togo, l’opposition appelle à une mobilisation "massive" contre un nouveau mandat du président Gnassingbé
Publié le jeudi 27 novembre 2014  |  AFP




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Des propos qui ont déclenché la colère de l’opposition, qui a annoncé mercredi engager "un bras de fer" avec le pouvoir pour arracher ces réformes coute que coute.

Jeudi, les autorités ont cherché à calmer les esprits avant la manifestation.
Essodeina Pétchézi, directeur de la communication de la présidence togolaise, a souligné à l’AFP que "le fait d’appeler au respect de la constitution en vigueur ne signifie pas que le chef de l’Etat est hostile aux réformes".

Mais les réformes réclamées de longue date par l’opposition ont déjà été rejetées une fois par le Parlement, où le parti au pouvoir détient la majorité absolue.

Porté au pouvoir par l’armée à la mort de son père, le général Gnassingbé Eyadéma qui a gouverné le Togo d’une m0ain de fer pendant 38 ans, Faure Gnassingbé a remporté en 2005 et 2010 des scrutins présidentiels dont les résultats ont été contestés par l’opposition.

- Un autre Burkina Faso? -

La manifestation de vendredi a été autorisée sur un itinéraire validé par le ministre de l’Administration Gilbert Bawara.
Mais la semaine dernière, à Lomé, les forces de l’ordre avaient tiré des gaz lacrymogènes contre des milliers d’opposants qui brandissaient des pancartes comme "50 ans pour le père et fils, ça suffit!", ou "deux mandats, ça suffit!", car les manifestants avaient tenté de s’éloigner de l’itinéraire prévu pour rejoindre le Parlement.

Une scène qui n’a pas manqué de provoquer des parallèles avec le Burkina Faso, pays voisin du Togo, où la tentative du président Blaise Compaoré de modifier la Constitution pour se présenter à la présidentielle de l’an prochain a entrainé son renversement fin octobre, après 27 ans de pouvoir.

Le contexte togolais est cependant très différent, estime Gilles Yabi, spécialiste des questions politiques en Afrique de l’Ouest.
D’abord, "il est beaucoup plus facile de bloquer une révision de la Constitution", comme cela a été le cas à Ouagadougou, "que de forcer une réforme de la Constitution", qui plus est a fait l’objet de débats au Parlement, souligne le chercheur basé à Dakar.

En outre, l’opposition togolaise, réunie au sein de trois coalitions, reste très divisée face de surcroit à un pouvoir "qui n’est pas aussi fragilisé qu’au Burkina Faso", dit-il, rappelant que le régime dispose toujours d’un grand soutien du Nord, région d’origine de la famille Gnassingbé.

Enfin et surtout, ajoute le politologue, l’armée et les forces de sécurité togolaises restent "très contrôlées par le pouvoir". Comme elles l’ont déjà fait par le passé, elles réagiront sans aucun doute vigoureusement au moindre risque de dérapage ou en cas de trop forte mobilisation.
ek-cdc/jlb

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