À quelques mois de l'élection présidentielle de 2015, pouvoir et opposition se déchirent sur la question des réformes institutionnelles et constitutionnelles. Les modifications réclamées concernent principalement la limitation du nombre de mandats, le mode de scrutin à un tour de la présidentielle et la nomination des juges de la Cour constitutionnelle.
Pour Faure Gnassingbé, la question des réformes n’est pas un tabou. Mais toute modification doit se faire dans un esprit consensuel et surtout dans le respect des institutions et des procédures constitutionnelles. L’opposition compte maintenir la pression sur le pouvoir à travers une nouvelle manifestation, le 28 novembre.